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«Son visage rassemble tous les trésors de la santé et de la jeunesse. Son teint n'est pas celui d'une habitante des villes, c'est le teint qu'on suppose aux bergères des romans. Son regard est plus touchant que vif, et son esprit se manifeste particulièrement

Dans le nombre des savans, quelques-uns s'étaient endormis pendant ces discussions, notamment ceux qui donnent dans les arts d'agrément, qui ne s'occupent presque jamais de philosophie, de politique et de morale, quoiqu'il soit certain que ces sciences doivent entrer en maxime dans les ouvrages les plus frivoles; car, sans cela serait l'utile d'Horace, et de tous ceux qui, avant et après lui, ont adopté son systême? Mais ils se réveillèrent, lorsqu'un des plus instruits d'entr'eux, s'adressant au lunian, lui demanda en quel état était la littérature dans sa planète: «y fait-on, dit-il, des Epopées, des Tragédies, des Comédies, des Histoires, des Romans, et enfin des Critiques et des Satires? y a-t-on bien défini les principes de ces arts? enfin comment les envisagez-vous; sur-tout comment les jugez-vous? Y a-t-il parmi vos écrivains des critiques qui soient préposés pour faire adopter les jugemens aux êtres moins éclairés? S'acquittent-ils impartialement de leur emploi? Sont-ils assez éclairés eux-mêmes pour prononcer d'emblée sur toutes sortes d'écrits? Ne se contredisent-ils jamais, et le public de la Lune ajoute-il foi

Voyons comment s'est développé ce qu'il y a de personnel dans son talent jusqu'au jour il s'est lui-même décrit et défini; comment l'esprit de des Esseintes perce dans ses premiers romans, comment tout y est déj

Son originalité, c'est d'unir étroitement l'observation et la fantaisie, de dégager du vrai tout ce qu'il contient d'invraisemblable et de surprenant, de contenter du même coup les lecteurs de M. Cherbuliez et les lecteurs de M. Zola, d'écrire des romans qui sont en même temps réalistes et romanesques, et qui ne semblent romanesques que parce qu'ils sont très sincèrement et très profondément réalistes.

Quant aux personnages, je sais bien qu'on rencontre, dans ses premiers romans, un peu trop de Renés en jupons, de petits-fils de Saint-Preux, d'ouvriers poètes et philosophes, de grandes dames amoureuses de paysans, et que tout ce monde-l

On ne donne pas de romans. Eh bien, alors, donnez-moi M. Thiers! Quel ouvrage? L'Histoire de France. Il n'a pas fait d'histoire de France. Alors, l'Histoire d'Angleterre. Il n'a pas fait d'histoire d'Angleterre.» L

»Tous les romans de Scott, ou les vers du même. Item, de Crabbe, Moore, et des élus; mais plus de votre maudit rebut,

On pouvait, après ce premier livre, attendre une suite d'études dans le même ton de sincérité et de détachement; l'ironie sans doute se serait accentuée et, portant sur des faits plus généraux, aurait donné aux analyses une force plus convaincante. Il n'est rien de durable sans l'ironie; tous les romans de jadis qui se lisent encore, le Satyricon et Don Quichotte, l'Ane d'or et Pantagruel se sont conservés dans le sel de l'ironie. Ironie ou poésie; hors de l

Nicole, après Pascal, le plus rude écrivain moraliste de cette école, avait écrit dans une de ses polémiques, «qu'un faiseur de romans ou un poëte de théâtre était un empoisonneur public, non du corps, mais des âmes; il avait ajouté qu'un tel poëte devait s'accuser de la mort d'une multitude d'âmes qu'il avait perdues ou qu'il avait pu perdre par ses vers

Il y a cent pages de cette valeur dans les trois romans assez courts et dans les Nouvelles de M. Paul Bourget. C'est de quoi fonder solidement une gloire.