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Mis à jour: 3 juin 2025
Un soir, en quittant Rindaw, il avertit ces dames qu'il craignait de ne pas les revoir le lendemain; il vouloir aller lui-même
A Rindaw, une fleur nouvellement éclose, un oiseau qui chantait mieux que les autres, la lecture d'un conte des fées, une noce champêtre et l'histoire de son amie, avaient eu seuls le droit de l'intéresser et de l'émouvoir. Depuis qu'elle habitait la cour, un bal, un concert, un spectacle, une mode nouvelle, les avaient remplacés; mais Caroline n'imaginait pas même encore qu'un homme pût influer sur le bonheur ou le malheur de sa vie. Dans des instants de loisir ou d'insomnie (et ils étaient rares), il lui était arrivé de penser pendant deux minutes
Son père ne répondit rien; mais, se levant avec solennité, il pria madame de Rindaw de vouloir bien lui accorder une audience particulière dans son cabinet. Elle y consentit: il lui présenta respectueusement la main; tous deux sortirent, et laissèrent Caroline hésiter sur ce qu'elle voulait, désirant les fêtes, regrettant sa bonne maman, mais très-décidée
Le séjour de Rindaw était alors l'univers entier pour Caroline, et son petit pavillon le temple du bonheur. Elle en était engouée au point d'y passer exactement tout le temps qu'elle n'était pas auprès de son amie. Dès qu'elle la quittait, c'était pour voler au pavillon, dont elle avait toujours de la peine
Ah! j'y suis, dit-elle étourdiment..... C'est ce que ma bonne maman de Rindaw sentait pour vous autrefois. Ah! vraiment non, papa, je n'ai garde d'aimer quelqu'un ainsi; cela cause trop de chagrin...... Elle allait continuer, mais elle vit son père froncer le sourcil; elle craignit de lui avoir fait de la peine, et se tut baissant les yeux. Je ne sais, reprit le chambellan en se levant, ce que madame de Rindaw a pu vous confier; mais vous avez dû voir, par son exemple, que les beaux sentiments ne servent
Le commencement de ce discours avait d'abord effrayé Caroline. Quitter sa bonne maman, son cher Rindaw, sa basse-cour, sa volière, ses bons amis du village...... Elle rougit, et baissa des yeux qui se remplissaient de larmes; mais la suite vint les tarir.
Ces différentes idées l'occupèrent pendant les deux tiers de la route; mais plus elle se rapprochait de Rindaw, plus tout ce qui tenait aux regrets s'affaiblissait. Bientôt elle ne sentit que le plaisir de revoir sa bonne maman, cette amie si chérie qui lui avait tenu lieu de la mère la plus tendre, et qui semblait avoir transporté sur elle tous les tendres sentiments qu'elle avait eus pour son père. Lorsque celui-ci était venu prendre Caroline, et eut dit
Elle prit vivement une plume, une feuille de papier, et traça ce qui suit avec rapidité: Lettre de CAROLINE au comte DE WALSTEIN. Rindaw, novembre.
Mais comment cette chanoinesse, qui n'a lu que des romans, qui ne s'est occupée que de sa belle passion, a-t-elle été capable d'élever cette fille charmante? On aurait tort de juger madame de Rindaw uniquement par son histoire, qui prouve au moins l'extrême bonté de son coeur et la simplicité de son caractère. Confiante
Enfin les lettres du chambellan devinrent si alarmantes, il disait si positivement qu'il voyait madame de Rindaw dans le plus grand danger, qu'elle se décida
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