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Mis à jour: 3 juin 2025


La baronne de Rindaw n'avait pas toujours vécu dans la retraite.

Le coeur encore ému du bonheur des époux, de leur bruyante joie, des danses sous l'ormeau, de la collation champêtre, Caroline en arrivant se jette dans les bras de la chanoinesse de Rindaw, et lui dit avec feu: O maman, maman! comme c'est joli une noce! pourquoi donc ne vous êtes-vous jamais mariée?

Comme madame de Rindaw ne voyait jamais aucun de ses voisins, Caroline ignorait qui ils étaient, et jusqu'alors ne s'en était pas embarrassée. Pour son amie, elle se piquait de connaître

Il allait tirer le cordon lorsque Caroline l'arrêta en posant sa main sur son bras. Encore un seul mot, monsieur le comte, et je ne dirai plus rien. Je vous promets d'être docile; mais il faut absolument que je vous demande encore une seule chose... Ma bonne maman, madame de Rindaw, est-elle ici? est-elle bien?... Mon dieu! que je dois l'avoir inquiétée!... Et mon père? j'ai une idée confuse de l'avoir entrevu il n'y a pas longtemps. Il est ici; dans quelques heures vous le reverrez. Et ma chère baronne? Elle nous a quittés. On a craint que sa santé ne souffrît; nous l'avons engagée.... Ah! vous avez bien fait; mais est-elle? A Rindaw, j'espère? Oui sans doute,

Le médecin arrive, exige que tout le monde sorte. Le comte conduit le chambellan consterné auprès de la chanoinesse; mais bientôt, attiré dans la chambre de Caroline, il y retourne, et les laisse ensemble, espérant au moins que le chambellan le débarrasserait du soin de garder madame de Rindaw. Ce ne fut pas pour longtemps. A peine furent-ils seuls, qu'elle se plaignit amèrement du long mystère qu'on lui avait fait du mariage de son élève. Le chambellan se plaignit

En conséquence de cet arrêt, le grand chambellan fut appelé. Le nouveau projet lui fut communiqué; on lui montra la lettre de sa fille, qui, ainsi que son départ pour Rindaw, excita sa colère. Retenu cependant par la présence de son maître, il renferma son dépit avec soin, et se contenta de hasarder quelques objections. Le roi, qui l'avait toujours vu de son avis, ne trouva pas bon qu'il voulût même essayer d'en avoir un autre; il lui témoigna son mécontentement: le chambellan, effrayé, et s'inclinant profondément, le supplia de lui pardonner, et de disposer de sa fille

Lindorf faillit le détromper; mais craignant d'en avoir trop dit, et que le comte ne devinât la vérité, il ne fut pas fâché de lui voir prendre le change, et confirma par son silence cette idée de mort qui détournait tous les soupçons qu'il aurait pu avoir sur Caroline; mais il n'en avait aucun. Jamais il ne lui vint dans l'esprit que sa jeune épouse fût cette femme tant aimée et tant regrettée. Depuis longtemps absent de la Prusse, il ignorait également, et la situation de Rindaw, et celle du château de Risberg. Il ne savait pas même alors que Lindorf l'eût habité, et qu'il eût formé l

Le lendemain, de très-bonne heure, la chanoinesse, Caroline et leurs femmes de chambre montèrent en berline. Madame de Rindaw était de la plus grande gaieté; elle fut prête la première, et paraissait se faire un extrême plaisir de cette course.

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huancas

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