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Plutarque au livre du régime des Princes dit que Thomiste sixiesme Roy des Lacedemoniens, mourant laissa deux enfans desquels le second herita au Royaume, pour ce que la Reyne l'avoit nourry, & non le premier

[Note 403: Brantôme. Vie des Dames Illustres. Marie Stuart, Reyne d'

Le plus connu de ces libelles et le plus digne de l'être est le Discours merveilleux de la vie, actions et déportemens de la reyne Catherine de Médicis , qui justement la flétrit comme l'auteur de la Saint-Barthélemy, mais qui l'accuse par surcroît, comme si ce crime n'était pas suffisamment exécrable, d'avoir fait empoisonner ou assassiner tous les grands personnages dont la mort, le plus souvent naturelle, avait profité

Dieux que je suis confus! & que cette nouvelle Me semble en mesme temps agreable, & cruelle! Deux mouvemens divers tyrannizent mon coeur, J'ayme bien ce retour, mais je crains son autheur. Son merite, son port, sa valeur esprouvée, Cette discretion de ma Reyne approuvée Sont autant de Devins qui predisent mon mal, Et d'un liberateur me feront un rival: Ainsi mes sentimens divisez en moy-mesme Emportent mon esprit de l'un

Ma Reyne, je voy bien que la Princesse enrage De voir que je vous ayme, & suis aymé de vous. CELIE, en se mocquant. Je le croy, mon Amant; c'est un Esprit jaloux Qui ne sçauroit souffrir qu'on regarde personne, Si ce n'est elle-mesme. Il est vray, ma Mignonne: Mais si tu m'aymes bien, ne doute point aussi Que jusqu'au monument tu ne sois mon soucy, Ou plustost mon Jasmin, ma Rose, & ma Pensée.

Lorsque la saincte Messe se disoit dans nostre cabane, ils n'y assistoient non plus, car elle s'y disoit tousjours la porte fermée, ou si matin qu'ils n'en voyoient rien, non seulement pour ce qu'ils estoient, incapables d'y assister, comme infidelles, mais aussi pour une apprehension que quelques malicieux nous desrobast nostre Calice qu'ils appelloient petite chaudière, & n'en eussent point fait de scrupule: pour nostre voile de Calice, nous leur monstrions assez librement, avec le beau chasuble que la Reyne nous avoit donné, qu'ils admiroient avec raison, & trouvoient riche par dessus tout ce qu'ils avoient de plus rare, & nous venoient souvent supplier de le faire voir

Je m'en vay luy porter cette heureuse nouvelle. Il sort. Allez. Que cette Reyne est pitoyable, & belle! Que les traits de ses yeux mes superbes vainqueurs Ont des charmes puissans pour captiver les coeurs! Il n'est point de dépit qui ne cede

C'est mon cher Lysanor qui vient de Mitylene je l'avois laissé pour sçavoir de ma Reyne Ce que de mon amour je devois esperer, Et s'il m'estoit permis de vivre, ou d'expirer: Dy moy donc Lysanor qu'a t'on faict de l'Infante? L'amour de mon rival est elle triomphante? Dit-on que Pasithée ayme ce bel Amant? Que le Roy soit content de mon esloignement? Ay-je par mon depart sa colere appaisée?

Ne dissimule point, dy moy belle Chymene, Pourquoy mesprises-tu la qualité de Reyne? Le trône, & ses grandeurs ont-ils si peu d'appas Que loing de te charmer ils ne te touchent pas? Non, je ne le puis croire: & certes je m'estonne Du refus que tu faits d'une illustre Couronne, Pense-tu que le Cid avec tout son bon-heur T'esleve quelque jour

Ma Reyne je le veux pourveu que mon attente Conserve en vostre coeur une flame constante. Mon Prince, Je consens qu'on me prive du jour, Si je change jamais l'objet de mon amour. bien! Tygrane: en fin ma gloire est sans seconde; Cognois-tu quelque Roy plus heureux dans le monde? Possedant cette Reyne est-il sous le Soleil Un Monarque honnoré d'un triomphe pareil?