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Majestueux et rasé, je sortis de l'étroite boutique. Mais j'étais moins satisfait que je ne le paraissais. Ce jeune homme blond, c'était sans doute Lucien Béchard; je n'en étais pas sûr cependant. Si c'était lui, pourquoi me cachait-il ses rendez-vous avec Françoise, et Françoise, elle-même, pourquoi me faisait-elle ces demi-confidences, puisqu'elle me dissimulait l'essentiel? En un mot, comme en cent, j'étais vexé. Je faisais la mine du tuteur dupé, et je ne me sentais pas d'âge

Mon père, quand je lui montrais mes figures de bois, levait les épaules avec une triste compassion. La vanité singulière que je paraissais tirer de mes grossières et ridicules ébauches le chagrinait comme s'il eût vu une raison de plus pour douter de la clarté de mon intelligence.

Quelques parures que j'eusse auparavant portées, je me trouvais alors bien plus belle de ma seule beauté; je me regardais dans les glaces avec une complaisance satisfaite, un contentement singulier. Je paraissais d'une blancheur éblouissante, mes petits tétons, si jeunes encore, s'élevaient sur mon sein comme deux demi-boules parfaitement rondes, relevées de deux petits boutons d'une couleur de chair rose; un duvet clair ombrageait une jolie motte grasse et rebondie qui, faiblement entrouverte, laissait apercevoir un bout de clitoris semblable

Je pris la chemise de Faustine, qui s'affubla de la mienne; elle se chargea de ma coiffure, moi de la sienne, et quand on vint nous servir, elle offrait aux yeux un petit abbé, et je paraissais une assez jolie fille. Faustine, pour se conformer

Peu après la période de la puberté, je devins très anémique et je paraissais plus que mon âge. Alors des pensées mélancoliques et des idées étranges se firent jour. J'éprouvais une vraie volupté

Oh! oh! fit Hâan d'un ton un peu moqueur, en battant les cartes, oh! Kobus, tu n'aurais pas été si féroce. Pas si féroce! dit-il les deux mains écarquillées. Nous sommes deux vieux amis, n'est-ce pas, Hâan? Eh bien! si j'étais amoureux, et si tu me paraissais seulement convoiter par la pensée celle que j'aurais choisie... je t'étranglerais

On se rappelle que, depuis le commencement des hostilités avec Alger, le rêve de ma vie avait été de commander l'expédition qui, tôt ou tard, serait dirigée contre cette ville. Les diverses administrations avaient semblé consacrer en principe que moi seul je pouvais être chargé de cette opération. Aussi je m'étais regardé constamment comme ayant des droits acquis et comme le général désigné de cette expédition future. Effectivement, je paraissais remplir mieux qu'un autre les conditions exigées. Le grade de maréchal était jugé nécessaire pour un commandement de cette nature, se composant de trente mille hommes de troupes de terre, se compliquant de marine et devant s'exercer au loin. Les grades n'ont pas été imaginés pour le plaisir de ceux qui en sont revêtus, mais faits pour établir les commandements et assurer l'obéissance. En temps de paix, dans les circonstances ordinaires, rien n'est plus facile

Je m'étais vêtue d'habits très pauvres; car, ayant différentes formes sous lesquelles, je paraissais, je portais maintenant une robe d'étoffe ordinaire, un tablier bleu et un chapeau de paille; et je me plaçai

Le voici pourtant arrivé ce moment il s'agissait de montrer si je savais me tenir parole. Un matin, après l'office, je vis entrer la supérieure chez moi. Elle tenait une lettre. Son visage était celui de la tristesse et de l'abattement; les bras lui tombaient; il semblait que sa main n'eût pas la force de soulever cette lettre; elle me regardait; des larmes semblaient rouler dans ses yeux; elle se taisait et moi aussi: elle attendait que je parlasse la première; j'en fus tentée, mais je me retins. Elle me demanda comment je me portais; que l'office avait été bien long aujourd'hui; que j'avais un peu toussé; que je lui paraissais indisposée. À tout cela je répondis: «Non, ma chère mèreElle tenait toujours sa lettre d'une main pendante; au milieu de ces questions, elle la posa sur ses genoux, et sa main la cachait en partie; enfin, après avoir tourné autour de quelques questions sur mon père, sur ma mère, voyant que je ne lui demandais point ce que c'était que ce papier, elle me dit: «Voil

La femme de charge, sa complice, avait mêlé dans le breuvage de Louise un soporifique, de l'opium, sans doute; les forces, la pensée de votre fille, ont été paralysées pendant quelques heures; en sortant de ce sommeil léthargique, elle était déshonorée!... Ah! maintenant, s'écria Louise, mon malheur s'explique. Vous le voyez, mon père, je suis moins coupable que je ne le paraissais.