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Et vous pourrez toucher, de votre main surprise, L'archange colossal que fait tourner la brise, Le saint Michel géant qui tient un glaive d'or; Et si, vous accoudant sur la rampe de marbre, Qui palpite au grand vent, comme une branche d'arbre, Vous dirigez en bas un oeil moins effrayé;

Parce que le Campanile possède le privilège universellement reconnu aux seuls monuments historiques; parce que ni loi ni opinion ne défendent contre la pioche des démolisseurs ni la rue vénérable ni le jardin nouveau; parce que les municipalités s'imaginent préserver le caractère de leurs villes en laissant subsister quelques tours vétustes, sans comprendre que l'âme des cités ne perche pas sur les girouettes, mais palpite au sein des rues.

Et vous, de qui l'on prostitua la jeunesse, les grâces et l'innocence, votre coeur pur et chaste palpite donc sous une main criminelle? femme respectable et infortunée! Dans ces momens que la nature commande

L'Océan resplendit sous sa vaste nuée. L'onde, de son combat sans fin exténuée, S'assoupit, et, laissant l'écueil se reposer, Fait de toute la rive un immense baiser. On dirait qu'en tous lieux, en même temps, la vie Dissout le mal, le deuil, l'hiver, la nuit, l'envie, Et que le mort couché dit au vivant debout: Aime! et qu'une âme obscure, épanouie en tout, Avance doucement sa bouche vers nos lèvres. L'être, éteignant dans l'ombre et l'extase ses fièvres, Ouvrant ses flancs, ses seins, ses yeux, ses coeurs épars, Dans ses pores profonds reçoit de toutes parts La pénétration de la sève sacrée. La grande paix d'en haut vient comme une marée. Le brin d'herbe palpite aux fentes du pavé; Et l'âme a chaud. On sent que le nid est couvé. L'infini semble plein d'un frisson de feuillée. On croit être

A travers ma ruine allez donc sans remords, Et dites-moi s'il est encor quelque torture Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts? Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter près du feu qui palpite et qui fume Les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume.

Venez, larmes, confondez-vous, À moi, mon épée, et blesse Le sein de Pyrame: Oui, le sein gauche palpite le coeur. Ainsi je meurs, je meurs, je meurs, Maintenant je suis mort, Maintenant je suis parti de ce monde; Mon âme est dans les cieux. Langue, perds ta lumière; Lune, prends la fuite; Et maintenant, meurs, meurs, meurs. Meurs, meurs.

Quand je vous vois, petite, Sur moi fixer les yeux, Alors mon coeur palpite, Et je me sens heureux. Quand je cause et ricane Avec un beau minois, Vous m'engendrez chicane Et m'appelez: sournois!

C'est une atroce boucherie! De sa fenêtre, Léonie voit tout. Elle tremble, elle palpite; elle sent son coeur défaillir; elle ne respire plus, et elle ne peut, la pauvre enfant, s'arracher au plus effroyable des spectacles.

Ecoutez, écoutez! du maître qui palpite, Sur tous les violons l'archet se précipite. L'orchestre tressaillant rit dans son antre noir. Tout parle. C'est ainsi qu'on entend sans les voir, Le soir, quand la campagne élève un sourd murmure, Rire les vendangeurs dans une vigne mûre. Comme sur la colonne un frêle chapiteau, La flûte épanouie a monté sur l'alto. Les gammes, chastes soeurs dans la vapeur cachées, Vidant et remplissant leurs amphores penchées, Se tiennent par la main et chantent tour

Le coq annonce le jour, l'horizon blanchit, le vent du matin s'élève, et je reconnais le gazouillement de l'hirondelle. Laisse-moi m'éloigner! mon coeur a de tristes pressentiments! Adieu donc, mon ami! Mais, non, reste encore. Dieu! quelle tristesse me saisit! Approche, que je mette la main sur ton coeur: comme il palpite! O coeur, sois-moi fidèle! continue de m'aimer! À demain,