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Marine-Terrace, juillet 1855. Oh! par nos vils plaisirs, nos appétits, nos fanges, Que de fois nous devons vous attrister, archanges! C'est vraiment une chose amère de songer Qu'en ce monde l'esprit n'est qu'un morne étranger la volupté rit, jeune, et si décrépite! dans les lits profonds l'aile d'en bas palpite, Quand, pâmé, dans un nimbe ou bien dans un éclair, On tend sa bouche ardente aux coupes de la chair, A l'heure ou l'on s'enivre aux lèvres d'une femme, De ce qu'on croit l'amour, de ce qu'on prend pour l'âme, Sang du coeur, vin des sens âcre et délicieux, On fait rougir l

Personne n'est dans son état normal, on est enfiévré, on palpite. À tout moment éclatent, répétés par des milliers de poitrines, les refrains d'En revenant d'la Revue. Et quand on arrive aux mots: «Moi, je n'faisais qu'admirer Le brav' général Boulangerun seul cri s'échappe de toutes les bouches: «Vive Boulanger

«Galiana de Tolède est une merveille de beauté, la Mauresque la plus vantée de tout le pays maure. «Bouche éclatante comme l'oeillet, sein qui palpite et s'élève, front d'ivoire étincelle l'or de Tibur

Je n'ai vu qu'un instant les pays beaux et clairs, Sorrente, qui descend, fasciné par la mer, Tarente, délaissé, qui fixe d'un oeil vague Le silence entassé entre l'air et les vagues; Salerne, au coeur d'ébène, au front blanc et salé, la chaleur palpite ainsi qu'un peuple ailé; Amalfi, j'ai vu de pourpres funérailles Qu'accompagnaient des jeux, des danses et des chants, Surprises tout

N'ai-je point pâli? n'as-tu pas vu les indices de la crainte dans mes yeux? ne me suis-je pas évanouie? ne suis-je point tombée? Dans ce sein sur lequel tu es penché, mon coeur, troublé par de tristes pressentiments, palpite, s'agite, ne trouve point de repos; il te soulève sur ma poitrine comme un tremblement de terre.

Au bas de la colline, un groupe de bouleaux surgit qui palpite au souffle d'une brise presque insensible. Leurs troncs argentés, leurs feuillages d'or clair se dessinent délicatement sur le fond de nuances fauves et pourprées que forment au loin les chênes qui tapissent les hauteurs commence la futaie des Ventes

Oh! grâce aux premiers événements de ma vie qui m'ont fait malheureux!... sans eux, Lorenzo, je ne serais peut-être pas ton ami, ni celui de cette femme céleste... Depuis ce moment, j'ai toujours devant les yeux l'aventure de ce matin... et ici encore... je suis seul, absolument seul... je regarde autour de moi, et je crains de revoir quelqu'une de mes anciennes connaissances... Qui l'aurait jamais dit, Lorenzo? son cœur n'a point palpité au souvenir de son premier amour; que dis-je! elle a osé troubler la cendre de celui qui, avant tout autre, lui inspira ce sentiment universel, âme de la vie... Pas un soupir!... Insensé que je suis, et je m'afflige... parce que je ne puis trouver dans les hommes cette vertu qui peut-être n'est qu'un vain mot! O nécessité qui se transforme selon les passions et les circonstances!... O puissance de la vie chez quelques individus, qui, loyaux et miséricordieux par caractère, sont forcés

Mon coeur palpite, mon oeil s'allume

Le village de l'oncle Hansi est un joli village dont les maisons riantes cachent bien des souffrances. Il est l'image de l'Alsace entière et toute l'Alsace, comme un grand coeur, palpite dans les moindres détails de cette admirable page qui clôt l'album: «... Mon village est endormi; les petits enfants reposent depuis longtemps et rêvent du prochain arbre de Noël, ou de la revue de Nancy. Le clocher tout noir se découpe sur le grand ciel étoile; au loin s'étend le champ de bataille immense et mystérieux et les pierres blanches, sous lesquelles reposent tant de héros, y mettent quelques pâles lueurs. La grande rue est silencieuse; même l'agaçant phonographe du gendarme prussien a cessé de moudre ses airs patriotiques. Un chien aboie. Un autre, plus loin, lui répond. Dans les jardinets qui bordent la route, les lucioles brillent et jouent «

O clémence naïve! Embrassez-moi, mon fils, vous m'arrachez des pleurs: Soyez libre vous-même, et calmez vos douleurs. Quoi! jusque dans mes bras votre frayeur palpite!... Ah! le coeur de l'oiseau palpitait-il moins vite, Quand votre instinct cruel empêcha son essor! Enfant, sans vos chagrins quel eût été son sort? Vous ravissiez l'époux