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Mis à jour: 26 juin 2025
Va donc, sui ton destin, je ne te retien plus. Vous perdez bien du temps en discours superflus. Allons donc au combat sans tarder davantage. Allons Prince, un vaisseau m'attend pres du rivage Orosmane
Je te suis; n'espere pas pourtant, Qu'en me tirant des fers de ton injuste Pere, J'en sois moins ton Rival, ton cruel adversaire. Tant qu'Elise vivra sous vos indignes loix; Que vous luy ravirez la liberté du choix, Orosmane & les siens periront pour Elise. Paphos suivra de pres Amatonte surprise. Et ne me blasme plus de mes hostilitez, On manque pour Elise
Ou: Chrétien, je suis content de ton noble courage, Mais ton orgueil ici se serait-il flatté D'effacer Orosmane en générosité? L'Abencérage est le chef-d'œuvre du genre troubadour. La forme est brillante; peut-être un peu sèche dans son élégance: elle semble, parce que l'auteur l'a voulu ainsi, plus ancienne que celle d'Atala.
Je vis enfin le beau Lafont, l'acteur en grande vogue, dont les débuts avaient été si brillants que Talma en conçut quelques inquiétudes. Orosmane, c'était plutôt un joli homme: des traits très délicats, le nez un peu en l'air, de petits yeux noirs, mais très brillants et fins, de l'élégance dans toute sa personne, bel organe, parlant bien amour, des larmes, de l'enthousiasme, une chaleur très entraînante, jeu très éclatant, mais point de profondeur, peu de composition; c'était un feu d'artifice qui éblouissait, qui produisait des applaudissements très chaleureux. Lafont plaisait beaucoup aux femmes; son genre de talent séduisait avec juste raison. Il était vraiment ravissant dans Tancrède, le Cid, Orosmane. L'amour, il l'exprimait au mieux; il avait ces qualités et son succès dans le genre chevaleresque était bien légitime et mérité. La sensible Mlle Volnais venait aussi de terminer ses débuts, qui avaient eu quelque retentissement dans les Palmire, les Zaïre, etc. C'était une jolie personne, des yeux noirs magnifiques, un peu courte de sa personne, une tournure un peu empâtée; mais sa tête était théâtrale. Son organe n'était pas ce qu'elle avait de mieux: il était lourd et sourd. Elle pleurait beaucoup:
Les premières scènes que nous répétâmes ensemble furent celles de Zaïre avec Orosmane. Sa figure, sa voix, la sensibilité de son regard, son air de candeur et de modestie, s'accordoient parfaitement avec son rôle, et dans le mien je ne mis que trop de véhémence et de chaleur. Dès notre seconde leçon, ces mots: Zaïre, vous pleurez! furent l'écueil de ma sagesse.
Tous en eurent au moment où Orosmane vaincu dit: «Zaïre, vous pleurez?» Ce mot et quelques autres eurent un incroyable succès d'émotion. L'âme française, un peu légère, mobile et refroidie par le convenu, l'artificiel, semble
Orosmane n'est pas tout ce qu'il paroist estre, Et possible le temps le fera mieux connoistre, Mais troublast-t'il la Cypre encor plus qu'il ne fait, Il vous distingue fort de ces peuples qu'il hait, Il n'est soin ny devoir qu'il ne vueille vous rendre, Et de fortes raisons (que vous allez apprendre,) Dans vos seuls interests l'engagent tellement, Qu'il fait ses ennemis des vostres seulement: Un Prince incomparable, & dont l'illustre vie, A vos yeux ses vainqueurs fut tousiours asservie, Et qui jusqu'au trepas constant en son Amour, Ne regretta que vous quand il perdit le jour, Eut long temps la fortune
Mon Alcandre, ma soeur, est vivant, est trouvé, Et le grand Orosmane, est fidelle, est sauvé, Jugez
Helas! il est donc mort, Alcandre? mon Alcandre. Il a changé de sort. Et le fier Orosmane est meurtrier d'Alcandre? Il se croiroit heureux, s'il pouvoit vous le rendre. Helas!
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