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Mis à jour: 17 juin 2025


N'est-il pas vrai que les figures de cire, exposées aux vitrines des coiffeurs inspirent des rêves poétiques aux collégiens? Or, les romans de M. Georges Ohnet sont exactement, dans l'ordre littéraire, ce que sont, dans l'ordre plastique, les têtes de cire des coiffeurs.

Quant au prochain récit de M. Georges Ohnet, il n'est pas difficile de le prévoir. On sait que l'auteur des Batailles de la vie écrit alternativement un roman de passion et un roman d' «études sociales». Les Dames de Croix-Mort appartenant au premier genre, il est évident que le roman de cette année réconciliera de nouveau la bourgeoisie et la noblesse. Mais, attendu que, dans la Grande Marnière, c'est une patricienne qui épouse un ingénieur, ce sera cette fois un patricien qui épousera la fille d'un vétérinaire. Le livre aura quatre cents éditions. Et je me dirai une fois de plus: «Oui, c'est bien. J'accepte tout, mon Dieu! Il faut de ces livres-l

Après cela, que M. Ohnet compose assez bien ses récits, qu'il en dispose habilement les différentes parties et que les principales scènes y soient bien en vue, cela nous devient presque égal. Que ces romans, débarrassés des interminables et plats développements qui les encombrent et transportés

Presque tous les bourgeois sont riches démesurément, et presque tous sont partis de rien: ce qui prouve l'utilité du travail. Presque tous les nobles sont plus ou moins ruinés: ce qui démontre les inconvénients de l'oisiveté et du désordre. Pourtant M. Ohnet ressent

On ne voit guère qu'un seul homme de lettres qui se puisse flatter d'avoir joui, en ces derniers temps, d'une aussi insolente fortune. C'est Georges Ohnet, l'ineffable bossu millionnaire et avare, l'imbécile auteur du Maître de Forges, qu'une stricte justice devrait contraindre

À côté de ce héros qui a tant de «cachet», M. Ohnet se plaît

J'ai coutume d'entretenir mes lecteurs de sujets littéraires: qu'ils veuillent bien m'excuser si je leur parle aujourd'hui des romans de M. Georges Ohnet. Je ferai plaisir

J'ai lu Volonté, et j'ai d'abord été très malheureux. Il n'y a pas une page, pas une ligne, pas un mot, pas une syllabe de ce livre qui ne m'ait choqué, offensé, attristé. J'eus envie d'en pleurer avec toutes les Muses. Je n'avais jamais lu encore un livre si mauvais: cela même me le rendit considérable, et je finis par en concevoir une espèce d'admiration. M. Ohnet est détestable avec égalité et plénitude; il est harmonieux et donne l'idée d'un genre de perfection. C'est du génie cela. Je ne dis pas trop en disant qu'il a sa puissance, sa vertu et sa magie: tout ce qu'il touche devient aussitôt tristement vulgaire et ridiculement prétentieux. Les miracles de la nature et de l'humanité, la splendeur du ciel et la beauté des femmes, les trésors de l'art et les secrets délicieux des âmes, enfin, tout ce qui fait le charme et la sainteté de la vie devient, en passant par sa pensée, d'une écoeurante banalité. Voil

M. Georges Ohnet, qui a si bien réfuté Locke en deux mots, sur la couverture de son écrit, n'a pas gardé la même supériorité dans le cours de cet écrit même. Il a négligé de nous dire ce qu'il entendait par volonté. C'est une faute. Il ne nous a pas dit non plus s'il croyait que les animaux eussent de la volonté. Pour ma part, je suis persuadé qu'ils en ont comme nous. Il faudrait, pour n'en pas avoir, qu'ils fussent des machines. D'ailleurs, qu'est-ce que la volonté, au sens vulgaire du mot, sinon la puissance intérieure par laquelle l'homme se détermine

Quand on n'est pas du grand monde, on aime bien savoir tout de même ce qui s'y passe. M. Ohnet, qui le sait, nous renseigne abondamment sur la haute vie et nous révèle les mystères de l'élégance mondaine. Les trois quarts de ses personnages appartiennent

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