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Mis à jour: 4 juin 2025


Et d'amourectes, par ma foy, J'ay assemblé ung grant fardeau, Qu'ay mussées soubz mon chapeau; Pour Dieu! ne vous mocquez de moy. Je suis, etc Las! le faut il? est ce ton vueil? Fortune, dont me plains et dueil, Que tout mon temps en doleur passe, Souffre que j'aye quelque espasse De repos, entre tant de dueil. N'auray je de toy autre accueil?

Helas! sire, pardonnez moi, Se dis je, car, toute ma vie, Je vous asseure par ma foy, Jamais n'auray Dame, n'amie; Plaisance s'est de moy partie, Qui m'a de liesse forclos, N'en parlez plus, je vous supplie, Je suis bien loing de ce propos.

Est ce tout ce que m'apportez A vostre jour? Saint Valentin, N'auray je que d'Espoir butin, L'actente des desconfortez. Petitement vous m'enhortez D'estre joyeulx

On dit que ung sain legierement Au malade donne soulas Bien est legiere voirement L'ayde que me donne en mon cas Venus: car je me sens plus las Ou autant que devant estoye Je puys bien dire dieux helas Je croy que jamais n'auray joye Consilio veneris michi non dolor alleviatur Sed meus in tristi pectore versat amor.

Voila (dit Charroselles) une rime gasconne ou perigourdine, et vous la pouvez faire trouver bonne en deux façons, en violentant un peu la prononciation, car vous pouvez dire un coeur aussi deur, ou un cur aussi dur; mais en recompense la rime de onze est fort bien trouvée. Quant au cinquième vers, si vous l'aviez bien mesuré vous le trouveriez trop long d'une sillabe. A cela (répondit Belastre) le remede sera facile; je n'auray qu'

Vantez, ambitieux, les coups de vos tempestes, Publiez nostre perte, exaltez vos conquestes, Mais loüez la fortune en cét evenement, Vous triomphez de nous par son aveuglement. Vous triomphez de nous, pardonnez-moy belle ombre, Brute mon cher soucy, vous n'estes pas du nombre; Ce corps est aux tyrans mais non pas vostre coeur, Vous l'en avez osté pour estre son vainqueur. Traitres n'allez donc plus vanter cette victoire, Vos lauriers sont fletris, vous n'avez plus de gloire; Brute qui sçait mourir, vostre ennemy mortel, En demolit le temple & bastit son autel. Mais helas que le sort a d'estranges caprices! La honte des tyrans fait naistre mes supplices, Et ce trespas fatal qui ternist leur honneur Efface en mesme temps l'éclat de mon bon-heur. Brute étoit mon apuy, mon repos & mon ame, N'ay-je pas tout perdu dans la fin de sa trame? Et si je vis encor, mon coeur, voudrois-tu bien Me sçachant pres des fers conserver ton lien? Mon pere se defit sur la simple apparence Que le salut Romain étoit sans esperance; Et moy qui vois ma perte infaillible aujourd'huy N'auray pas le pouvoir de faire comme luy? Trop cheres libertez, amour, vertu, naissance, Si je ne mourois pas, vous seriez sans puissance, Un si juste dessein ne peut estre arresté, Et j'en ay le pouvoir comme la volonté. Amis injurieux qui choquez mon envie, Vous travaillez en vain

Car pour certain je puis veoir et sçavoir Si n'est par toy que je n'auray point grace Ne sis dura michi precibus que resistere noli

Par mon sacré Trident, par mon sceptre je jure Que de favoriser ton projet j'auray cure, Et oncques je n'auray en moy-méme repos Qu'en tout cet environ je ne voye mes flots Ahanner souz le faix de dix milles navires. Que facent d'un clin d'oeil tout ce que tu desires.

Pour acquicter joye empruntée, L'envoye, sans espargner mise, Riche devendray, quelque année, Se mon entente n'est surprise; Conscience n'auray reprise De gaing

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