United States or Hong Kong ? Vote for the TOP Country of the Week !


[Note 15: Analysé par MIGNET, Notices historiques, I, 199, par THIERS, VI, 342, par M. RAMBAUD, Histoire de Russie, 567; cité en extrait par M. PALLAIN, Correspondance de Talleyrand et de Louis XVIII, XX, XXI; publié in extenso par M. Pierre BERTRAND dans la Revue historique (janvier-mars 1889) et dans son ouvrage intitulé: Lettres inédites de Talleyrand

Les Mémoires sont supérieurs, peut-être, sous tous les rapports, aux Notices. Chacun d'eux, en effet, est un ouvrage complet certain fabricant trop fameux de livres historiques n'eût pas manqué de faire au moins quatre volumes in-8. Comme on voit que M. Mignet possède bien son sujet! avec quelle clarté, avec quel art il l'expose et le développe!

Je termine ma trop longue lettre, Monsieur le duc, en vous priant d'agréer l'assurance de ma haute considération et de mon respectueux attachement. Signé MIGNET. Le duc de Broglie au comte de Rayneval. 20 janvier 1834.

M. Mignet, secrétaire perpétuel de l'Académie, a donné lecture d'une notice sur la vie et les travaux de M. Daunou.

La Fayette nous doit d'établir la république américaine;... affirmait la tête olympienne de Michel Chrestien. Le duc d'Orléans est la meilleure des républiques... essaya de soutenir M. Mignet, que des huées chassèrent aussitôt sur le palier, dans les rangs de la garde nationale. Cavrois le recueillit, opposant sa large carrure aux fureurs des acharnés.

«J'étais lié d'opinions avec tous les hommes principaux de l'opposition et d'amitié plus étroite avec Laffitte. Son hôtel était devenu le quartier général des meneurs et des menés: je m'y rendis pour souffler la paix dans les rues, une idée dans les têtes, une initiative dans les coeurs. J'y vis Thiers, Sébastiani, Mauguin, le duc de Choiseul, Lafayette, Mignet, Benjamin Constant et cent autres. Ils écoutaient les bruits de la rue et ils attendaient pour se décider l'heure du hasard. C'était le conseil de l'hésitation; nul n'osait dire ce qu'il voulait, le plus grand nombre ne le savait pas. Chaque flot du peuple qui pénétrait dans les vastes cours et dans les vestibules de l'hôtel faisait changer, par ses cris de victoire ou de colère, les paroles sur les lèvres des orateurs délibérants. Ma popularité libérale parmi la jeunesse lettrée, mon républicanisme présumé parmi les républicains, mon nom, mes chansons dans la mémoire du peuple, mon costume d'artisan aisé qui coudoie sans l'offusquer la multitude, me faisaient passer, entrer, sortir, acclamer partout. Je ne haranguais pas: ce n'est pas ma manière; chacun me prenant

«Unis entre eux du triple lien de l'amitié, de l'opinion et du talent, MM, Thiers et Mignet, a dit M. de Chateaubriand, se partagèrent sous la Restauration le récit des fastes révolutionnaires; seulement, M, Mignet resserra dans un ouvrage court et substantiel le récit que M. Thiers étendit dans de plus larges limites, M. Mignet, ajoute-t-il plus loin, traça une esquisse vigoureuse, M. Thiers peignit le tableau

Non. Mais M. Mignet avait vu et montrait

Dans la première partie de sa Notice M. Mignet montra d'une façon neuve et vraie comment tous les essais de constitution émanés des différentes assemblées qui se succédèrent aux premiers temps de la Révolution, furent frappés d'impuissance dès leur début: «En général, dit M Mignet, jusqu'au dix-huitième siècle, les constitutions des

Dans le cinquième, on le verra s'entretenir des plus hautes questions de diplomatie avec M. de Talleyrand, de politique avec Manuel, de gloire avec le général Foy, d'économie publique avec Laffitte ou Pereire, d'éloquence civile avec Royer-Collard, de république avec Lafayette, d'histoire avec Mignet, Thiers, Michelet; de monarchie avec Chateaubriand, de poésie avec Hugo, de Dieu avec Lamennais, d'amitié avec Antier.