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«Allemely lui raconta toutes ses infortunes, sa naissance, son emprisonnement dans une île déserte, et l'aventure merveilleuse par suite de laquelle elle errait sur la mer avec ses compagnes. Le khan ne put se défendre de l'aimer et la conduisit dans son palais. Elle y mit au monde ce fils qu'elle avait engendré au contact du soleil, et ayant épousé le khan, elle lui donna aussi un fils. Ces deux enfants grandirent l'un près de l'autre, divisés par une haine mortelle. En vain, le chef magyar, qui les regardait tous deux comme ses fils, essaya de les réconcilier; en vain, sentant sa mort prochaine, il eut soin de régler sa succession: ces jeunes gens, quand il ne fut plus, se disputèrent le commandement, et les Magyars, prenant parti pour l'un ou pour l'autre, se livrèrent une cruelle guerre civile. Tandis qu'ils se déchiraient de leurs propres mains, les étrangers fondirent sur eux: ils furent vaincus, dispersés, et perdirent jusqu'

Vraisemblablement ces deux expéditions, dont on n'aurait pas eu connaissance sans le manuscrit du Vatican, ne furent pas les seules que les Magyars tentèrent. Bonfinio écrit que Mathias Corvin, ayant appris par des marchands qu'il y avait des hommes de sa race dans un pays éloigné, résolut de les appeler en Hongrie, et que la mort seule l'empêcha de mettre ce projet

Au reste, Deguignes se dément en plusieurs endroits. Il rejette les historiens magyars parce qu'ils ont commis des exagérations, et il admet que les Huns et les Hongrois forment deux nations séparées. Pourtant certains passages de son histoire contredisent clairement cette opinion, et prouvent que parmi les écrivains chinois qu'il consultait il s'en trouvait plusieurs qui admettent entre les deux peuples une communauté d'origine. Ces passages donnent gain de cause

Il y a trouvé des tribus entières composées d'hommes qui se donnaient eux-mêmes pour Magyars, et qui le virent avec la plus grande joie en apprenant qu'il était un de ces Hongrois établis près du Danube. Les hommes des autres tribus lui ont assuré que la tradition universellement racontée dans le Caucase était que les Magyars avaient autrefois possédé ce pays.

Comme le dit très-bien M. Alfred Rambaud , «toutes les races de l'Europe orientale se trouvaient représentées dans les pays qui confinaient l'empire grec: la race latine et même la race germanique par les Dalmates et les Italiens; la race arabe en Sicile, en Crète, en Orient; la race arménienne par le royaume pagratide et les principautés feudataires; les races turques et ouraliennes par les Bulgares du Volga, les Ouzes, les Petchenègues, les Khosars, les Magyars; la race slave, par les Russes, les Bulgares danubiens, les Serbes, les Croates....

Les écrivains allemands sont donc démentis par les historiens bysantins, lesquels montrent les Magyars dès 569 près de la mer Caspienne. Ils sont de plus combattus par les traditions hongroises, qui placent précisément dans cette contrée la Grande-Hongrie, quand ils croient la trouver aux sources du Volga. Est-il un argument ou un fait qui démente des preuves puisées

À cela on peut répondre victorieusement: Ou ce sont les Magyars qui ont conservé la vraie langue finnoise, que les Finnois ont perdue; ou ce sont au contraire les Magyars qui l'ont transformée. L'une ou l'autre de ces hypothèses est nécessaire, car tous les dialectes finnois ont de l'analogie; or toutes deux sont absurdes. En effet, comment supposer, dans le premier cas, que les Hongrois, qui ont traversé tant de pays et ont été en contact avec tant de peuples, aient gardé la pure langue finnoise, que cette immense nation qui occupe, selon Sajnovicz, tout le nord de l'Europe jusqu'

Il faudrait dire présentement d'où sont sortis les peuples hunniques. Ici les traditions hongroises se taisent. Les traditions turques, il est vrai, assurent que les Turcs et les Magyars ont eu une même patrie . Mais comment découvrir la patrie première d'une nation nomade? Cette question, qui ne saurait être décidée dans l'état actuel de la science, peut rester toujours sans solution.

À cette phrase, qui a le mérite d'être fort claire, on ajoute le commentaire suivant: il y avait au treizième siècle, dans le pays des Finnois, une contrée l'on parlait la langue magyare, et qui, avant l'époque du trajet des Hongrois décrit par Nestor, s'appelait Ugra, Ugorskaja; par conséquent les Hongrois ont partir de ce pays, puisqu'il portait leur nom avant qu'ils se missent en marche, et qu'ils y ont laissé des compatriotes. On prouve que cette contrée s'appelait Ugra, Ugorskaja, avant l'émigration des Magyars, en citant ce fait «que, dans la langue dés nouveaux arrivants, les hommes de Moscow reconnurent celle des habitants d'Ugra». On prouve en outre qu'on y parlait hongrois au treizième siècle en s'appuyant sur l'autorité de voyageurs, tels que le moine Julian , Plan Carpin , envoyé chez les Mongols par le pape Innocent IV, et Rabruquis , envoyé par saint Louis, roi de France, puis, quand les preuves manquent aux assertions, on a recours

... Au retour, lorsque l'expédition s'éloigne de l'Elbrouz, elle campe près de la rivière Tarkatche. «Nous fûmes bientôt joints dans notre camp par Beslin-Taganow, prince tatare-nogal, issu d'une très ancienne famille: il est jeune, bien fait, et il nous surprit par sa contenance noble et ses manières aisées. Je remarquai que, parmi les autres chefs qui nous accompagnaient, ce jeune homme avait les traits du visage les plus ressemblants aux Hongrois. Il me raconta au sujet des Magyars ce que les Ouzdens avaient si souvent répété, c'est-