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Mis à jour: 4 mai 2025


Pékin!... Et, en quelques secondes, tandis que je subis la puissance évocatrice de ce nom ainsi jeté, une grande muraille couleur de deuil, d'une hauteur jamais vue, achève de se découvrir, se développe sans fin, dans une solitude dénudée et grisâtre, qui semble un steppe maudit. C'est comme un formidable changement de décor, exécuté sans bruit de machinistes, ni fracas d'orchestre, dans un silence plus imposant que toutes les musiques. Nous sommes au pied de ces bastions et de ces remparts, nous sommes dominés par tout cela, qu'un repli de terrain nous avait caché. En même temps, la pluie devient de la neige, dont les flocons blancs se mêlent aux envolées sombres des détritus et de la poussière. La muraille de Pékin nous écrase, chose géante, d'aspect babylonien, chose intensément noire, sous la lumière morte d'un matin de neige et d'automne. Cela monte dans le ciel comme les cathédrales, mais cela s'en va, cela se prolonge, toujours pareil, durant des lieues. Pas un passant aux abords de cette ville, personne. Pas une herbe non plus le long de ces murs; un sol raviné, poussiéreux, sinistre comme des cendres, avec des lambeaux de vêtements qui traînent, des ossements, un crâne. Et, du haut de chacun des créneaux noirs, un corbeau, qui s'est posté, nous salue au passage en croassant

Acteurs, spectateurs, machinistes, tout le monde était chinois, excepté nous.

Par une découpure de décor, de temps en temps, un coin de scène, une bouffée de musique, un bruit de voix. Et un monde de machinistes, d'ouvriers, de figurants, un peuple hâve et rachitique, aux faces fardées, tout cela allant, avec un mouvement d'immense manufacture, de prodigieuse usine, d'une fantastique fabrique d'illusions, en pleine activité.

Sur la scène encombrée d'un va-et-vient de machinistes, de garçons d'accessoires se hâtant, se bousculant dans le jour doux, neigeux, tombé des frises, qui fera place tout

La toile tombait, au milieu d'une salve prolongée d'applaudissements. Aussitôt, il y eut une débandade, dans la demi-obscurité de la scène, que la rampe n'éclairait plus; les acteurs et les figurants se hâtaient de regagner leurs loges, tandis que les machinistes enlevaient rapidement le décor. Cependant, Simonne et Clarisse étaient restées au fond, causant

Samedi 21 février. C'est vraiment amusant de voir ses imaginations, prendre une consistance en chair et en os, sa prose, se changer en mouvement, en de l'action, enfin le froid imprimé, dont on est l'auteur, devenir de la vie. Lundi 23 février. Dans le premier journal que j'ouvre, je tombe sur ce fait divers, que les machinistes

Parmi les machinistes, les pompiers, les figurants en cache-nez, le poëte s'approcha de nous, sa grande taille courbée en deux, son collet relevé frileusement sur sa barbe grêle et ses longs cheveux déj

Le théâtre du Châtelet vient de nous donner une féerie en trente-huit tableaux qui feront, pendant longtemps sans doute, l'étonnement et l'éblouissement de tous, petits et grands. Il est difficile d'analyser une féerie, il n'est pas plus facile de rendre, par la gravure, l'effet produit par une scène inondée de lumières diverses, toute chatoyante de décors multicolores et changeants, animée, par instants, d'une cinquantaine d'artistes, de deux cents figurants, enfants et adultes, de douze clowns, de quatre-vingts danseuses. Mais l'envers de la scène n'est pas moins intéressant que ce que l'on voit de la salle. Au milieu du va-et-vient des artistes, des costumiers et des remmailleuses, cent cinquante machinistes, quarante électriciens, ayant

Et la toile baissée, l'on assiste au ménage de la scène, aux allées et aux venues de l'armée des coryphées, des machinistes, des figurants et des figurantes. Les décors se lèvent lentement du plancher, un danseur en bretelles suisses fait des battements, une danseuse met l'oeil au trou de la toile, qui lui dessine sur la joue une lentille de lumière. Dans les fonds, entre les décors, des silhouettes d'hommes et de femmes s'entassent et remuent confusément. Une lanterne jette un reflet dans l'ombre pleine d'objets, sur le casque d'un pompier, sur un visage, sur un bout de jupe

26 septembre. On nous dit qu'il y a de bonnes et grandes nouvelles. Nous n'y croyons pas. Ces pays éloignés de la scène sont comme les troisièmes dessous d'un théâtre, le signal qui doit avertir les machinistes ne résonnerait plus. Paris investi, les lignes télégraphiques coupées, nous sommes plus loin de l'action que l'Amérique. Mes enfants et nos amis s'en vont

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