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Mis à jour: 8 juin 2025


La grand'mère lui arracha des mains l'orange dorée et la jeta dans la cour voisine grognaient des cochons. La petite pleura. Mais la vieille lui chuchota quelque chose en désignant Léonard, et Maïa se tut aussitôt, fixant sur lui de grands yeux terrifiés. Léonard se détourna, baissa la tête et silencieux, s'éloigna précipitamment.

Elle regarda Maïa. «Je le savaisdit Mme de Bjorn. Christine se pressa en frissonnant contre son amie. Toutes deux s'assirent sur un banc. Georges s'approcha et se tint un moment devant elles, immobile et muet. Il releva les yeux, et, en voyant Christine si changée, il sentit une immense pitié s'emparer de lui.

«Portez-lui mes respects, mes regretsmurmura-t-il d'une voix suppliante: il allait ajouter.... et mon amour! il n'osa point. «Ah! dit Maïa en regardant la goutte amère qui tremblait encore sur sa main, c'est cette larme qu'il faudrait lui porterQuelques instants après, elle entra chez la comtesse.

Oui, dit Maïa, je sais que c'est le roi des hommes; mon cher baron ne vient qu'après. Eh bien, mon ami, reprit Christine en lui jetant un regard qui eût attendri un tigre, il faut que vous me pardonniez le mal que je vais vous faireUne vive émotion se peignit sur les traits du major, mais il ne répondit rien. «Que veux-tu dire? demanda Maïa non moins inquiète.

Maïa, cependant, sous l'ingénieux prétexte qu'une maison depuis longtemps inhabitée est froide et malsaine, ne voulut point aller demeurer chez elle, ses gens l'attendaient; elle obtint de son mari la permission de venir s'établir auprès de Christine, pour amortir au moins ces premières atteintes des grandes souffrances, qui frappent parfois sur les organisations nerveuses comme le coup de marteau de la folie.

«C'est maintenant qu'il faut venirdit la baronne en lui serrant la main. Elle releva son voile; il vit qu'elle avait pleuré. «Et Christine? demanda-t-il, mais tout bas et comme un homme qui craint d'entendre sa voix. Vous allez la voir, dit Maïa; du courage

Adieu, Maïa; ne prends point garde si cette lettre est un peu triste. Il pleut et j'ai froid. Demain il reviendra, et avec lui toute ma joie. Demain le ciel sera bleu, la brise tiède et mon âme en paix. Adieu encore, garde-moi cette bonne amitié, toujours la même, qui n'a ni veille ni lendemain

Quelques jours après, il recevait une lettre de Maïa, portant le timbre de Lübeck. La baronne lui annonçait que Christine, plus souffrante, avait quitter la Suède et chercher un ciel moins rigoureux. Georges resta trois mois sans nouvelles, livré aux tortures de l'incertitude et de l'absence, les plus grands des maux pour une âme aimante.

Le fragment de la dernière scène de Maïa, que nous avons choisi dans la cantate de M. Marcel Rousseau, est d'une noble inspiration et même d'un sentiment dramatique assez puissant. M. Rousseau a su créer une atmosphère

«Et pourtant je l'aimais! s'écria Georges, et de toute mon âme! Vous voyez bien que non, reprit Maïa, puisque vous en avez épousé une autre. Est-ce qu'elle n'était pas aussi jalouse que vous? est-ce qu'elle n'a pas souffert autant que vous? Cependant Mlle Borgiloff ne l'a pas jetée dans les bras du major

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