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Mis à jour: 25 mai 2025


«Lucain a dit une jolie chose... Il y a un beau mot de Claudien... Il y a cet endroit de Sénèque»: et l

Jusque datum sceleri! s'écrie Lucain, et ce vers traverse l'histoire comme un cri d'horreur. Donc, et de l'aveu de vos votants, vous êtes un misérable. J'ôte nécessaire. Prenez votre parti de cette situation. Eh bien! soit, direz-vous. Mais c'est l

«2° Avec l'école de Malherbe et de ses successeurs classiques, la littérature française se rapprocha davantage du caractère latin, quelque chose de clair, de précis, de concis, une langue d'affaires, du politique, de prose; Corneille, Malherbe, Boileau, n'avaient que très-peu ou pas du tout le sentiment grec. Corneille adorait Lucain et ce genre latin, Boileau s'attache

Or, il est certain que Victor Hugo, par exemple, comme Lucain, comme Juvénal, comme Claudien, encore qu'avec beaucoup plus de génie, fatigue assez souvent et accable l'esprit par un éclat trop dur, par des saillies trop vigoureusement éclairées, par trop de perfection dans l'agencement du style, trop de justesse dans les jointures des phrases, trop d'exactitude dans les comparaisons, trop d'ordre et de symétrie dans la composition des morceaux, trop de «beautés» d'un caractère un peu étroitement «littéraire» et prévu par les Traités de rhétorique; et qu'enfin, il y a trop de Boileau dans Victor Hugo, même dans le prodigieux versificateur des Contemplations et de la Légende des siècles. Lamartine est certes beaucoup moins savant, beaucoup moins précis, moins fécond en images achevées et sensiblement inférieur par l'invention verbale: et pourtant, avec leurs rimes non cherchées, la monotonie de leurs coupes, la fluidité, l'allongement indéfini de leurs périodes, leurs négligences et leurs

»Sénèque, Méla, Lucain, Gallion périrent avec les complices de Pison. Sénèque le philosophe était déj

[Note 48: Abélard lui applique la stat magni nominis umbra et la comparaison de l'arbre que Lucain applique

[Note 46: L'entreprise téméraire des Géans &c. Homére Iliad. 1. XI. Virgile Géorg. 1. I. Lucain, Pharsale l. VII. Ovide Métamorph. liv. I. ont dit que les Géans ont tâché de se rendre maîtres du Ciel. Cette fable est fondée sur la vérité. Le raport de cet atentat des Géans contre le Ciel est fondé sur le langage courant de toutes les Nations, selon lequel, tout ce qui est d'une hauteur extraordinaire, telle que celle de cette tour, est dit aller, s'élever jusqu'au Ciel. Joséphe cite ce passage d'une certaine Sibylle. «Tous les Hommes n'ayant alors qu'une même langue ils batirent une tour si haute, qu'il sembloit qu'elle dût s'élever jusques dans le Ciel. Mais les Dieux excitérent contre elle une si violente tempête qu'elle en fut renversée, & firent que ceux qui la bâtissoient parlérent en un moment diverses langues; ce qui fut cause qu'on donna le nom de Babylone

Dans la dernière bataille, Renaud et ses compagnons d'armes tuent tout ce qu'ils rencontrent. Les infidèles n'osent même se défendre. Ce n'est point un combat, c'est un massacre; car on emploie d'un côté le fer et de l'autre la gorge . Ici la frivolité de la pensée va jusqu'au ridicule. Il est vrai que cela est imité de Lucain, qui dit dans son neuvième livre positivement la même chose ; mais n'en déplaise

Il passa dans son camp et c'est dans Lucain qu'on trouve les paroles que lui prête Dante: Tolle moras; semper nocuit differre paratis Mosca, de la maison des Uberti: le même dont a été parlé au chant VI.

etc... car ça continue. Hugo est le monstre de la parole écrite. Il résume et dépasse tous les grands rhéteurs de culture latine qui ont excellé dans le développement oratoire ou pittoresque. Imaginez je ne sais quel taureau de Phalaris d'où sortirait, amplifiée, la voix de Lucain, de Juvénal, de Claudien, et aussi de d'Aubigné, de Malherbe, même de Corneille, de tous ceux enfin qui ont le mieux su le verbe classique. Au del

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sainte-rose

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