Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 4 juillet 2025


Vous savez, Messieurs, comment Locke s'était appliqué dans son Essai sur l'entendement humain, code philosophique du XVIIIme siècle,

M. Cousin nous enchantait; cependant Pierre Leroux, par son accent de conviction et le sentiment profond qu'il avait des grands problèmes, nous frappait plus vivement encore; nous ne voyions pas bien l'insuffisance de ses études et la fausseté de son esprit. Mes lectures habituelles étaient Pascal, Malebranche, Euler, Locke, Leibnitz, Descartes, Reid, Dugald Stewart. Comme livres de piété, je lisais surtout les Sermons de Bossuet et les

L'Angleterre, qu'on ne l'oublie pas, n'était pas en 1705, ni même beaucoup plus tard, ce qu'elle est de nos jours. L'ensemble était très confus et parfois très oppressif; Daniel de Foë, qui avait tâté du pilori, caractérise quelque part l'ordre social anglais par ces mots: «les mains de fer de la loi». Il n'y avait pas seulement la loi, il y avait l'arbitraire. Qu'on se rappelle Steele chassé du parlement, Locke chassé de sa chaire; Hobbes et Gibbon, forcés de fuir; Charles Curchill, Hume, Priestley persécutés; John Wilkes mis

[Note 43: Cherchons le coeur du XVIIIe siècle. Il est double: Voltaire, Diderot. Voltaire garda très-nette l'unité de la vie divine; Diderot sa multiplicité. Tous deux sentirent fortement Dieu. Tous deux furent très-unis par l'idée identique qu'ils eurent de la Justice. Contre Locke Voltaire, et Diderot contre Helvétius soutiennent la Justice absolue. Les hauts génies de cette époque, dont si complaisamment on a exagéré les dissentiments extérieurs, furent d'accord bien plus qu'on ne dit. On n'a pas assez rappelé tant d'expressions fraternelles, de mots d'admiration, de mutuelle tendresse, qui leur ont échappé. Voyez d'abord avec quelle joie toute apparition nouvelle du génie était reçue. Lorsque Voltaire, au comble de sa gloire, flatté de tant de rois, reçoit les essais d'un jeune homme inconnu, Vauvenargues, quel attendrissement paternel! quels efforts pour le produire, le faire accepter de tous! Chose touchante! il descend de sa gloire, lui dit: «J'aurais valu mieux, si je vous avais connuCe mot, c'est le destin, c'est le prix de la vie. Qu'il souffre et meure, qu'importe? Il est dans l'immortalité. Quand l'Esprit des lois apparaît dans son succès immense, Voltaire est ravi, il tressaille. Il en entreprend la défense et lance aux détracteurs un de ses beaux pamphlets. Plus tard il critiqua. Mais que sont ses critiques auprès de l'éloge excessif: «Le genre humain avait perdu ses titres. Montesquieu les a retrouvésDans la lettre Diderot défend contre Falconet l'idée de l'immortalité, il y a un mot, tendre, inquiet sur Voltaire qu'il voyait vieillir: «Quoi! faut-il qu'un tel homme meureDiderot,

En France, le génie des sciences exactes, par son orgueil et par la suprématie réelle qu'il a prise, a anéanti l'esprit de secte, en couvrant de dédain tous les systèmes. L'introduction de la philosophie de Bacon, de Locke et de Newton, complétée par M. de la Place , a soumis toutes les entreprises de l'imagination

Un demi-siècle plus tard, l'écossais Hume avait conclu de ces prémisses la vanité de l'idée de cause, alléguant avec raison que l'expérience sensible ne saurait établir qu'un fait soit la cause d'un autre. Ceci conduisait naturellement au scepticisme. Hume accepte cette conséquence et la développe avec esprit. Au fond, Messieurs, il n'y avait rien d'excessivement redoutable dans ce mouvement de la pensée. Il était naturel d'en inférer la fausseté de la théorie de Locke sur l'origine de nos idées; et si cette théorie n'eût pas été si profondément enracinée dans les tendances du siècle, la chose n'eût exigé ni grands efforts ni grand appareil. On aurait dit: si toutes nos idées viennent de l'expérience comme Locke le prétend, Hume démontre que nous ne saurions avoir l'idée de cause, car l'expérience est incapable de la fournir. Mais nous avons réellement cette idée, et si bien, que nous ne pouvons pas nous en passer un instant; par conséquent Locke a tort, toutes nos idées ne viennent pas de l'expérience. Le raisonnement étant régulier, l'évidente fausseté de la conclusion établit la fausseté du principe. En effet, les suppositions de Hume sur la manière dont l'idée de cause se serait introduite en contrebande dans l'intelligence et dans la langue humaines ne supportent pas l'examen. Hume lui-même n'apportait

Bouvard tirait ses arguments de La Mettrie, de Locke, d

Mot du Jour

chauvelin

D'autres à la Recherche