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Mis à jour: 20 octobre 2025


Henri disait: «Si nous rétablissons le roi sur le trône, il m'accordera bien un régiment de hussards.» M. de Lescure ne formait pas des souhaits moins modestes.

M. de Lescure voulait suivre son cousin: nous nous y opposâmes. Henri lui représenta que leur situation n'était pas la même; qu'il n'était pas forcé de tirer la milice; que ses paysans n'étaient pas révoltés; qu'il ne pouvait quitter Clisson sans compromettre le sort d'une famille nombreuse; qu'on ne savait pas encore au juste ce que c'était que l'insurrection. «Je vais aller examiner les choses de plus près, lui dit-il; je verrai si cette guerre a quelque apparence de raison. Mon départ ne sera pas remarqué; et si vraiment il y a quelque chose

Cet homme, qui n'était rien, avait vu mourir Cathelineau, premier général de la Vendée et paysan comme lui; Bonchamps, en qui revivait Bayard; Lescure, armé d'un cilice non

J'allai aux Tuileries, chez madame la princesse de Lamballe; c'était la plus intime amie de ma mère. Elle me reçut comme si j'avais été sa fille. Le lendemain, M. de Lescure alla aux Tuileries. La reine daigna lui dire: «J'ai su que vous aviez amené Victorine; elle ne peut faire sa cour, mais je veux la voir; qu'elle se trouve demain

La présence de M. de Lescure amena

M. de Lescure avait passé sept heures

M. de Lescure avait tourné dans la rue des prisons; il les fit ouvrir de par le roi; et aussitôt M. de la Marsonnière et tous les Vendéens qui avaient été faits prisonniers s'élancèrent vers lui: tous voulaient embrasser leur libérateur. Ils devaient être jugés le lendemain, et leur sort n'était pas douteux. Pendant tout le combat, ils avaient cru qu'on allait les massacrer, et s'étaient barricadés pour se défendre; c'était aussi la crainte de M. de Lescure, et c'était pour cela qu'il s'était hâté d'entrer dans la ville et de se porter

Quand je voulus marcher, j'éprouvai que cela m'était comme impossible; la souffrance et la fatigue m'avaient courbée; je ne pouvais me relever. Il était nuit close. La foule et l'obscurité furent cause que, séparée de ma famille et de mes gens, le chevalier de Beauvolliers se trouva seul par hasard près de moi; il voulut essayer de me porter; mais bien qu'il fût très-robuste, il était lui-même tellement abattu, qu'il ne put y réussir. Nous arrivâmes, en nous traînant, dans la première maison de Fougères. De bons soldats qui y étaient logés, me firent chauffer, me donnèrent un peu de vin, et prirent soin de moi jusqu'au moment une voiture, envoyée par ma mère, vint me prendre et me conduire au logement qu'elle avait dans la ville. J'y trouvai un lit préparé: on voulut me faire coucher. Je me mis auprès du feu, sans rien dire. Je demandais, de temps en temps, si la voiture de M. de Lescure arrivait. Quand je l'entendis, je fis sortir tout le monde, et je demandai au chevalier de Beauvolliers de remplir sa promesse; lui seul alors et moi nous ignorions que c'en était fait. Il sortit; un instant après il rentra baigné de larmes, me prit les mains, et me dit qu'il fallait songer

M. de Lescure nous envoya un courrier aussitôt qu'il sut des détails sur ce qui s'était passé en Poitou; il nous mandait que tout y était calmé, et que nous pouvions continuer notre route. Nous suivîmes le chemin de Saumur.

Le 31 octobre au soir, j'accouchai d'une fille. Dans un autre temps, j'aurais voulu la nourrir: mais je prévoyais que tôt ou tard la révolution nous atteindrait, et je voulais qu'il me fût possible de suivre M. de Lescure partout, soit en prison, s'il était pris, soit

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descalzas

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