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Mis à jour: 24 juin 2025


Le jour M. de Lamerville devait venir

A son réveil, M. de Lamerville dit

La marquise, un peu soulagée par l'entretien qu'elle venait d'avoir avec la comtesse, revint plus calme dans le sallon Mr. D. venait d'entrer. Cette soirée était celle des incidens. Mr. D. ouvrit le journal; il contenait le récit d'une bataille dans laquelle M. de Lamerville avait eu deux chevaux tués sous lui, et reçu une blessure.

M. de Lamerville voulait accompagner les dames jusque chez elles; la comtesse le pria de les laisser, sous le prétexte d'avoir besoin de repos.

La marquise se leva pour sortir. M. de Lamerville la retint: Non, lui dit-il, non, je ne reçois pas cet adieu. Vous m'aimez: ce regard, cet accent me l'assurent; ils ne sauraient être perfides; vous m'aimez, je vous adore; nous serons unis. Il n'est point d'obstacles qui ne cèdent

M. de Lamerville parvint

Amélie se rendit, le lendemain de bon matin, dans l'appartement de Mr. D.; ils s'entretinrent, en détail, de tout ce qui regardait madame de Simiane. L'état de langueur elle paraissait sur le point de tomber, leur causait les mêmes sollicitudes. Aucun d'eux n'espérait la guérir d'un amour qu'elle avait nourri si long-temps dans le silence. Tous deux pensèrent que le seul moyen d'empêcher qu'il ne lui devînt funeste, était de la mettre en relation avec M. de Lamerville. L'imagination, observa la jeune Saint-Elme, est une enchanteresse qui prête souvent,

Pardonnez-moi, général, dit-elle, si je vous interromps; mais en visitant l'appartement de mesdames de Senneterre et de Saint-Elme, j'ai trouvé un carton de dessins qu'elles y ont oublié. Comme j'ignore l'adresse je pourrais le leur faire passer, et que je vous crois mieux instruit que moi, je viens vous le remettre. C'est bon, je m'en charge, dit monsieur de Lamerville.

M. de Lamerville le sut, et se rendit au lieu indiqué par son valet-de-chambre. Il aborda les dames au moment elles causaient de lui avec chaleur. La marquise jeta un cri. Il s'excusa de l'avoir surprise, et l'invita, ainsi que sa compagne,

Le sentiment auquel madame de Rostange n'avait pas craint de s'abandonner hautement pour M. de Lamerville, en altérant la pureté de ses principes, avait détruit les qualités attachantes de son caractère; sa conversation était plus spirituelle qu'entraînante; elle n'avait plus, comme autrefois, le mot du coeur; mes opinions n'étaient plus les siennes, quelquefois même il semblait qu'elle se faisait un malin plaisir de me rompre en visière; elle se vengeait sur moi, sans s'en douter, du chagrin secret que lui causait l'abandon de M. de Lamerville: je lui pardonnai long-temps ses caprices, j'espérais que la constance de mes sentimens triompherait de sa légèreté; j'espérais que j'aurais dans elle, avec le temps, une amie qui me ferait sentir les charmes de cette amitié dont parle Montaigne; je me disais que ce rare trésor ne pouvait s'acheter trop cher. Quand elle prenait avec moi le ton d'une douce intimité, j'oubliais tous les maux qu'elle m'avait fait souffrir; mais j'aperçus enfin que je n'étais pour elle, que ce qu'on nomme si improprement, dans ce siècle, un ami. Trop sûre de son empire sur moi, elle ne me ménageait pas; elle montrait souvent plus d'empressement

Mot du Jour

l'égaierait

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