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Monstre abominable! s'écria Manonie en se soulevant sur la litière pour échanger un regard avec Quindaro. Ce dernier restait impassible comme si rien n'eût été dit: N'ayez aucune inquiétude pour moi, dit-il, je trouverai bien encore quelque moyen de confondre ce scélérat. Avez-vous entendu ce qu'il vient de dire? Oui: l'idiôme Pawnie m'est familier.

Bientôt leur mécontentement se trahit par des coups-d'œil irrités et des propos menaçants: Manonie les comprenait parfaitement, car elle n'avait point oublié l'idiôme Pawnie qui lui avait été familier durant sa jeunesse.

Lettre inédite de Malespine et de Pazzis au Conseil de la ville d'Avignon, du 25 septembre 1461, Arch. municip., série A.A. (Voy. aux pièces justificat.). L'original de cette lettre est au point de vue littéraire un précieux spécimen de l'idiome parlé

«Du milieu de ces ruines, dit-il, et de ces peuples renouvelés, sortent de nouvelles langues; le mélange de l'idiome maternel de ces peuples étrangers avec l'idiome de l'ancienne Rome donne une autre forme au langage

Mais qui peut être assez stupide pour ne pas apercevoir que ce mot ne peut ni changer les principes, ni résoudre la difficulté; puisque déclarer que tels citoyens ne seront point actifs, ou dire qu'ils n'exerceront plus les droits politiques attachés au titre de citoyen, c'est exactement la même chose dans l'idiome de ces subtils politiques. Or, je leur demanderai toujours de quel droit ils peuvent ainsi frapper d'inactivité et de paralysie leurs concitoyens et leurs commettants; je ne cesserai de réclamer contre cette locution insidieuse et barbare, qui souillera

Les incursions de ces brigands du Nord (Northmen) étaient fort différentes des grandes migrations germaniques qui avaient eu lieu du quatrième au sixième siècle. Les barbares de cette première époque, qui occupèrent la rive gauche du Rhin, ou qui s'établirent en Angleterre, y ont laissé leur langue. La petite colonie des Saxons de Bayeux a gardé la sienne au moins cinq cents ans. Au contraire, les Northmen du neuvième et du dixième siècle ont adopté la langue des peuples chez lesquels ils s'établirent. Leurs rois, Rou, de Russie et de France (Ru-Rik, Rollon), n'ont point introduit dans leur patrie nouvelle l'idiome germanique. Cette différence essentielle entre les deux époques des invasions me porterait

Le Castiglione y fit paraître le talent qu'il possédait de faire des vers dans sa langue naturelle non moins bien que dans l'idiome latin. Il composa, en compagnie de son ami César Gonzague, une pastorale de cinquante-cinq stances ou octaves de huit vers chacune, et ils la récitèrent ensemble en présence de la duchesse Elisabeth et de toute la cour d'Urbin. Trois bergers, Iola, Tirsis et Dameta, s'entretiennent de leurs peines d'amour et font l'éloge des nymphes dont ils sont épris. On croit que le Castiglione se cache sous le nom de Iola, et César Gonzague sous celui de Dameta. Quant

Aussitôt la conversation fut engagée. C'était un homme de haute stature, d'un regard assuré, d'un attitude ferme, qui parlait français comme un descendant de ces illustres protecteurs des lettres, qui avaient fait de leur trône une espèce de capitole des arts. Néanmoins, par un bien délicat souvenir, il aimait mieux parler la langue de sa patrie. Je lui fis entendre tout de suite que je comprenais cette religion nationale, en employant l'idiome des Médicis. Revenant

A mesure qu'ils approchaient d'Old Bailey, ils entendaient parler l'idiome irlandais plus fréquemment.

Et d'abord, est-ce aux Grecs qu'on veut rapporter la civilisation primitive des Gaules? On s'est évidemment exagéré l'influence de Marseille. Elle put introduire quelques mots grecs dans l'idiome celtique ; les Gaulois, faute d'écriture nationale, purent dans les occasions solennelles emprunter les caractères grecs ; mais le génie hellénique était trop dédaigneux des barbares pour gagner sur eux une influence réelle. Peu nombreux, traversant le pays avec défiance et seulement pour les besoins de leur commerce, les Grecs différaient trop des Gaulois, et de race et de langue; ils leur étaient trop supérieurs pour s'unir intimement avec eux. Il en était d'eux comme des Anglo-Américains