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Je l'advoüe, & moy-mesme ayant fait comme luy Je devrois me servir de l'excuse d'autruy; Que je vous sçay bon gré d'avoir de la tendresse Pour les coeurs genereux que la Fortune oppresse, C'est par l

Rutile, je l'advoue, ils sont incomparables, Et tous en leurs projets me semblent admirables; Que l'accord de leurs voix, & de leurs actions, Exprime adroittement toutes leurs passions! Qu'ils se sçavent bien plaindre, ou feindre une colere! Que l'amour en leur bouche est capable de plaire! Et que leur industrie a de grace & d'appas À dépeindre un tourment qu'ils ne ressentent pas!

Non, non Prince, esperez, puis que je le permets, Vengez moy, je tiendray tout ce que je promets, Ce n'est pas je l'advouë, une basse entreprise, Que de vaincre Orosmane, & faire aymer Elise, Vous allez attaquer un prodige en valleur, Heureux dans les combats, & trop pour mon malheur Mais quoy, que la victoire en soit presque impossible, Servez vous donc du temps tandis qu'il est pour vous, Et que vous n'avez point encore de jaloux; Car quand seul vous seriez capable de me plaire, Je ne me donneray qu'au vainqueur du Corsaire, Je vous l'ay déja dit, sa prise ou son trespas, Laissent tout esperer au vaillant Amintas, Allez donc, allez vaincre, & cependant mes larmes, Vont demander aux Dieux le bonheur de vos armes.

Je l'advoue avec toy, cette estrange adventure Auroit esté sensible

Son silence l'advoüe; Mais le Seigneur Tenare est adroit en un point, Que pour nous mettre en peine, il ne le dira point. Non, chacun en croira ce qu'il en voudra croire.

Ouy, Seigneur, je l'advoue, Alexis a des charmes Contre qui ma rigueur n'a que de foibles armes, Mon coeur contre ses traits a long-temps combatu, Mais enfin il se rend, & cede

Son objet est Cheriffe Infante de Cordouë Luy mesme ouvertement dans ses lettres l'advouë Et la depeint au Roy d'un pinceau si charmant Qu'on void qu'il en est moins, l'ennemy que l'Amant.