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Les deux principaux sujets tirés de la Table ronde, Lancelot du Lac et Tristan le Léonois, furent connus de très-bonne heure en Italie par des traductions en prose de nos vieux romans français. Mais ces deux fables intéressantes n'y inspirèrent long-temps aucune Muse, et ne furent mises qu'assez tard et très-imparfaitement en vers. Les amours de Lancelot et de la belle Genèvre, déj

31. Ainsi pensa Childe Harold en admirant les beaux yeux de cette dame, dont les regards ne lui inspirèrent d'autre pensée qu'une vive et innocente admiration. L'amour se tint

Je ne me souviens plus des causes qui inspirèrent l'idée de faire fraterniser, comme on disait alors, tous les corps militaires de l'

Il paraît presque certain qu'il écrivit dans ces lieux mêmes les stances brûlantes qu'ils lui inspirèrent, du moins d'après une lettre adressée

Non loin du Pallet, au confluent de la Moine et de la Sèvre nantaise, s'élèvent les majestueuses ruines du château de Clisson . Elles dominent encore le cours limpide et charmant de ces deux rivières, et les grandes masses de rochers et de verdure qui en couvrent les bords escarpés. On peut croire que ces sites admirables qui, dit-on, inspirèrent au Poussin ses plus fameux paysages, furent alors visités par l'inquiète Héloïse. Lorsque son amant l'eut rejointe, tous deux errèrent sans doute plus d'une fois dans ces lieux encore sauvages, mais la nature étalait toute sa fraîcheur et toute sa beauté. Du moins montre-t-on dans la garenne de Clisson une grotte de rochers granitiques qui porte le nom d'Héloïse. On dit que l

Je ne sais pas bien les particularités de la jeunesse de M. de Chateaubriand. Ayant émigré avec sa famille, il connut en Angleterre M. de Fontanes, qui vit ses premiers manuscrits, et le fortifia dans l'intention d'écrire. À son retour en France, il reprit ses relations avec lui, et je crois bien qu'il fut présenté au premier consul par M. de Fontanes. Ayant publié le Génie du christianisme, lors du concordat de 1801, il crut devoir dédier son ouvrage au restaurateur de la religion. Il était peu riche; ses goûts, la nature un peu désordonnée de son caractère, un fonds d'ambition assez fort, quoique vague, une excessive vanité lui inspirèrent le désir et le besoin de se rattacher

Ces menaces, ce geste inspirèrent une grande frayeur aux enfants; les trois petits garçons sortirent de leur paillasse

Cependant, elle fut célèbre en son temps; les Morlaques, imprimés en 1788, furent lus par Goethe qui s'en souvenait quarante ans après ; l'abbé Cesarotti, littérateur distingué du temps, traducteur italien d'Ossian, les loua comme «une poésie qui n'a pas besoin de versification, comme Vénus n'avait besoin, pour se faire aimer de Pâris, ni de ses vêtements ni même de sa ceinture ». Les Morlaques eurent l'honneur d'être traduits en allemand et en italien; ils inspirèrent une page de Corinne; et Charles Nodier, qui en possédait l'un des rares exemplaires, les appela un jour «le tableau le plus piquant et le plus vrai des mœurs les plus originales de l'Europe ».

«C'était Lavinie; sa voix, son langage si laconique et cependant si expressif, portèrent dans l'âme de Cosimo une joie si vive, lui inspirèrent une reconnaissance si passionnée que pendant quelques minutes elle put se croire aimée.

Ce fut alors seulement qu'elle remarqua dans un coin du salon un homme gros et court, d'une figure rude et commune; M. de Lansac le lui présenta comme un de ses amis. Il y avait quelque chose de contraint dans la manière dont M. de Lansac prononça ces mots; le regard sombre et terne de cet homme, le salut raide et gauche qu'il lui rendit, inspirèrent