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Mis à jour: 29 juin 2025


Voici maintenant les Soeurs Vatard: Céline qui fait la noce, Désirée qui est sage et rêve d'un honnête mariage. Toutes deux, bonnes filles. Céline a d'abord pour amant Anatole, un alphonse loustic, puis le peintre impressionniste Cyprien Tibaille, qui l'aime parce qu'elle est «peuple», tout en souffrant de sa bêtise et qui la traite du reste comme un être inférieur: si bien qu'elle le quitte un beau jour pour revenir

Elles ne s'effarouchent d'aucun langage, d'aucune lecture, d'aucun spectacle. Toutes les extravagances nouvelles les attirent; seul, l'effort méritoire les épouvante. Passe encore de cultiver le symbolisme vaporeux ou le monologue inédit, de fabriquer des vers décadents ou de la peinture impressionniste, et avec quel talent! vous le savez.

Après cette publication, Zola débuta dans la presse quotidienne par quelques articles qu'accepta le Petit Journal, et aussi par des articles de critique littéraire et de critique d'art, qui furent, par la suite, réunis en volume, sous ce titre: Mes Haines qu'ils ne justifiaient guère. Le livre était plus tapageur que réellement haineux. Il attira l'attention du public spécial; il irrita nombre de peintres et de sculpteurs, notamment par l'éloge de Manet, ce grand artiste était alors nié et bafoué, et par l'apologie de l'école réaliste ou impressionniste. Le terme n'était pas encore usité, ni même inventé, mais l'impressionnisme existait, avec l'auteur d'Argenteuil et du Bord de l'eau, avec Pissarro, Sisley, Renoir, Berthe Morisot, Degas, Caillebotte, débutants et conspués, et avec Cézanne, qui devait, toute sa vie, demeurer aussi impressionniste et aussi ignoré qu'aux heures de noviciat. L'amitié louangeuse de Zola n'est pas parvenue

En somme, elles réalisent entièrement la conception idéale que se fait M. Whistler d'un critique d'art, car elles ne formulent aucune espèce de critique. Elles acceptent toutes les écoles d'art avec l'absolue impartialité d'un commissaire-priseur et posent devant un jeune et fantasque impressionniste avec autant de docilité que devant un érudit et laborieux académicien.

Joseph est un peintre, un réaliste par excellence; c'est aussi un impressionniste. Tout en mettant en lumière les ombres et les clartés de ce milieu, on sent que ce n'est pas de l'art pur qu'il fait. Comme Auerbach, comme Dickens, il est raisonneur, il est didactique; en véritable fils du ghetto, il est prédicateur et moraliste. Il en abuse même. On sent vivement qu'en écrivant son roman, l'auteur ne restait pas indifférent, que son cœur vibrait ému des sentiments les plus opposés: de pitié et de compassion, de dédain, de colère et d'amour

C'était un épicurien qui savait tirer de la musique des jouissances complexes, et il a certes bien pu errer assez souvent sur la technique et les canons de l'art, sa critique impressionniste n'en demeure pas moins viable et charmante.

On eût dit, en feuilletant cette prose, qu'il vous partait des étincelles sous les doigts... Et néanmoins, je ne sais comment, dans ses plus vives audaces, Daudet savait se garder, soit du «précieux», soit du charabia impressionniste; il conservait un instinct de la tradition latine, un respect spontané du génie de la langue.

Mot du Jour

continua-t-elle

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