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Ne cherchez pas, dans ces poésies lyriques souvent monotones, dans ces romans prolixes et didactiques, la perfection de la forme, l'art pur. Les auteurs du ghetto ont trop senti, trop souffert, trop subi une vie misérable sous un régime semi-asiatique, semi-moyen-âgeux, pour s'adonner au culte de la forme. Est-ce que le Cantique des cantiques est moins un document littéraire de premier ordre parce qu'il n'égale pas la perfection artistique des drames d'Euripide? L'artiste recherche avant tout la forme achevée, et avec raison, mais au philosophe,

Elle passa sur la rivière et vit les lanternes suspendues au mat des barques. Elle passa sur le ghetto et vit les vieux juifs qui faisaient des affaires entre eux et pesaient des monnaies dans des balances de cuivre. Enfin, elle arriva

Ce n'est qu'avec l'avènement d'Alexandre Ier que les réformes projetées par le gouvernement eurent leur contre-coup sur le ghetto lointain. Une commission spéciale fut instituée pour étudier les conditions de la vie des juifs et les moyens d'améliorer leur état matériel et intellectuel. Le premier contact intime entre juifs et russes se fait dans la petite ville de Sklow, presque exclusivement habitée par des juifs. Cette ville formait une étape importante sur la route qui menait de la capitale

La condition sociale de la femme juive, si triste dans le ghetto, a inspiré

Mgr de la Hotoie occupait le premier étage d'un palais, oeuvre d'un élève de San-Gallo, situé entre le palais Farnèse et le Ghetto, aux environs de San-Vicenzo et du Tibre, dans un quartier misérable et infect.

C'est depuis cette époque que nous voyons apparaître une classe nouvelle dans le ghetto, celle des Maskilim, ou des lettrés laïques, avec laquelle les rabbins devront, jusqu'

Animé du désir de faire pénétrer la vérité et la civilisation parmi ses coreligionnaires, il ne s'attaque pas seulement aux fanatiques, mais il ne craint pas de dire leur fait aux modernes du ghetto, aux intellectuels diplômés, qui ne cherchent que leur profit et n'entreprennent rien pour le bien du peuple.

Il lui fut répondu que c'étaient des juifs qui avaient eu l'imprudence de se considérer, après le décret de la République, comme des hommes ordinaires, et qui, en conséquence, avaient logé des chrétiens chez eux, avaient acheté des propriétés, étaient sortis du Ghetto, s'étaient installés dans la ville, avaient vendu des livres, s'étaient fait soigner par des médecins catholiques et avaient enterré leurs morts aux flambeaux.

Les extrêmes se touchaient. Entre Lilienblum, le dernier des humanistes, sceptique déçu, et Pinès, l'optimiste du ghetto, il y avait un point commun. Tous deux croyaient

Le ghetto, qui, depuis la Révolution française, a fourni des combattants vaillants, des politiciens, des tribuns, des poètes qui participèrent