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Mis à jour: 5 juillet 2025
Aussi, le côté antique de la douleur en est-il totalement exclu. Rien n'y rappelle les fureurs de Cassandre, les abaissements de Priam, les frénésies d'Hécube, les désespoirs des captives troyennes. Ni cris perçants, ni rauques gémissements, ni blasphèmes impies, ni furieuses imprécations, ne troublent un instant une plainte qu'on pourrait prendre pour de séraphiques soupirs. Une foi superbe anéantissant dans les survivants de cette Ilion chrétienne l'amertume de la souffrance, en même temps que la lâcheté de l'abattement, leur douleur ne conserve plus aucune de ses terrestres faiblesses. Elle s'arrache de ce sol moite de sang et de larmes, elle s'élance vers le ciel et s'adresse au Juge suprême, trouvant pour l'implorer des supplications si ferventes que le cœur de quiconque les écoute se brise sous une auguste compassion. La mélopée funèbre, quoique si lamentable, est d'une si pénétrante douceur qu'elle semble ne plus venir de cette terre. Des sons qu'on dirait attiédis par la distance imposent un suprême recueillement, comme si, chantés par les anges eux-mêmes, ils flottaient déj
Hector, rentré tout sanglant dans Ilion, au lieu d'aller d'abord embrasser Andromaque et son fils, commence par accomplir son premier devoir de citoyen envers sa patrie: il va gourmander Pâris et l'appeler au secours de la ville menacée. Ce n'est qu'après ce devoir rempli qu'il cède
«Je n'aimais point les travaux paisibles, ni les soins intérieurs qui forment une belle famille; les vaisseaux, les rames, les combats, les javelots aigus et les flèches, sujet de tristesse, qui glacent le reste des humains, étaient seuls ma joie; un dieu me les avait mis dans l'esprit. C'est ainsi que les mortels sont entraînés par des goûts divers. Avant le départ des fils de la Grèce pour Ilion, déj
Quand sur nous le Carnage enfla son aile noire, Quand Paris désolé, grand comme un Ilion, Proie auguste, servit de pâture
Rome ne pouvait se méconnaître dans Ilion menacée des flammes. Quiconque a lu cette ode vraiment pindarique ne peut refuser
Enfin la toile se lève de nouveau et le dernier acte commence. Cette fois le théâtre représente une tente grecque. Sur un lit est étendu un vaillant guerrier. Au-dessus de sa tête sont accrochés son casque et son bouclier: ils peuvent se reposer maintenant: Ilion est détruit, Iphigénie immolée, Cassandre prisonnière dans le palais. Le pasteur des peuples, représenté par le colonel Crawley, qui n'a jamais su de sa vie ce que c'était que la prise d'Ilion et la captivité de Cassandre, ronfle sur son lit
Que dis-tu, Callicrate? Notre chère Thaïs aurait connu Pâris, Mélénas et les Achéens aux belles cnémides qui combattaient devant Ilion!
Enfin Hélène elle-même, la cause de tous ces deuils, achève ce panégyrique en paroles entrecoupées de ses gémissements: «Hector! de tous mes beaux-frères ô toi le plus aimé de mon coeur, puisqu'il est trop vrai que Pâris est mon époux, et qu'il m'a ravie pour me conduire en Ilion. (Que ne ce suis-je morte avant ce jour!) Voici la vingtième année que j'abordai en ces lieux, que j'ai perdu ma patrie, et jamais je n'entendis de ta bouche une parole outrageante ou même dure; au contraire, si une de mes soeurs ou ma belle-mère Hécube m'adressait quelques reproches dans nos palais (car Priam, lui, fut comme un père toujours doux envers moi), toi, Hector, en les réprimandant avec bonté, tu les adoucissais par tes douces et indulgentes paroles. Aussi dans mon coeur amer je pleure
Bientôt Ilion fut réduite en cendres; vous savez le reste. J'avais néanmoins encore je ne sais quelle aversion pour le sage Ulysse, par le souvenir de mes maux; et sa vertu ne pouvait apaiser ce ressentiment: mais la vue d'un fils qui lui ressemble, et que je ne puis m'empêcher d'aimer, m'attendrit le cœur pour le père même.
N'abuse pas de cet avantage, Grec. ACHILLE. Frappez, soldats, frappez! c'est lui que je cherche. (Hector tombe.) Ilion, tu vas tomber après lui; Troie, tombe en ruines! ici gisent ton coeur, tes os et tes muscles. Allons, Myrmidons; et criez tous de toutes vos forces: Achille a tué le puissant Hector! (On sonne la retraite.)
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