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Mis à jour: 13 juillet 2025
Je ne pense plus comme eux, répondit-il, nous pensions, eux et moi, que plus on s'inquiète d'être mieux, plus mal on se trouve, et, pour mon compte, j'avais résolu de vivre au jour le jour sans m'occuper du lendemain. Mais, depuis l'an passé, j'ai bien changé, Nanon. J'ai réfléchi en écoutant ce que disaient les moines. Ils ne m'ont appris ni latin ni grec; mais ils m'ont laissé voir leur mauvaise volonté pour le bonheur de ces pauvres dont ils se disent les pères et les tuteurs. En les voyant rire de l'épargne et du travail, encourager la fainéantise et dire que cela ne peut pas changer, j'ai résolu de me changer moi-même et j'ai rougi d'être un fainéant. J'ai travaillé, oui, petite, j'ai beaucoup appris tout seul, tout en courant les halliers et les bruyères. Il faut bien que j'agite mon corps et que je remue mes jambes. Songe donc! je n'ai que dix-huit ans, je suis maigre comme une chèvre, et, comme une chèvre, j'ai besoin de courir et de sauter. Mais je pense malgré tout; je suis souvent seul quand les autres travaillent et tu ne me vois plus courir avec les petits enfants plutôt que d'être sans compagnie. Tu vois aussi que, quand je veux parler, je viens
Ce lieu estoit fort plaisant & agreable, & accommodé d'un tres beau bois de gros Pins fort hauts, droicts, & presque d'une egale grosseur & hauteur, & tous Pins, sans meslange d'autre bois, net & si vuide de brossailles & halliers, de sorte qu'il sembloit estre l'oeuvre & le travail d'un excellent jardinier.
Ce que je veux? mais je t'attendais! Les Krammès de la smala m'ont informée que tu faisais souvent ta promenade matinale dans ces halliers solitaires. Les Roumis recherchent les filles des chaouias, et ici, derrière ces broussailles, l'on peut s'aimer sans crainte des indiscrets. Je continuais mon chemin, haussant les épaules.
La forêt avait un aspect étrange, et tous les animaux paraissaient partager la préoccupation de l'homme: la fusillade, qui avait retenti toute la nuit, avait réveillé les oiseaux dans les branches, les sangliers dans leurs bauges, les daims dans les halliers; tout était sur pied, tout parlait d'effroi, et l'on eût dit tous les êtres animés atteints d'une espèce de vertige.
Septembre 1841. Lion! j'étais pensif, ô bête prisonnière, Devant la majesté de ta grave crinière; Du plafond de ta cage elle faisait un dais. Nous songions tous les deux, et tu me regardais. Ton regard était beau, lion. Nous autres hommes, Le peu que nous faisons et le rien que nous sommes, Emplit notre pensée, et dans nos regards vains Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins, Nos voeux, nos passions que notre orgueil encense, Et notre petitesse, ivre de sa puissance; Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin, Notre prunelle éclate et dit: Je suis ce nain! Nous avons dans nos yeux notre moi misérable. Mais la bête qui vit sous le chêne et l'érable, Qui paît le thym, ou fuit dans les halliers profonds, Qui dans les champs, où nous, hommes, nous étouffons, Respire, solitaire, avec l'astre et la rose, L'être sauvage, obscur et tranquille qui cause Avec la roche énorme et les petites fleurs, Qui, parmi les vallons et les sources en pleurs, Plonge son mufle roux aux herbes non foulées, La brute qui rugit sous les nuits constellées, Qui rêve et dont les pas fauves et familiers De l'antre formidable ébranlent les piliers, Et qui se sent
L'incendie éclaire les plus secrètes profondeurs des futaies; l'ombre est bannie de la solitude, il n'y a plus de solitude; qui peut se cacher dans une plaine quand les forêts sont de feu? point d'asile assuré contre ce torrent de lumière qui s'étend de tous côtés, l'épouvante est au comble; l'obscurité chassée des halliers enflammés a disparu, la nuit a fui et pourtant le soleil n'est pas levé!...
«Ces heureux jours s'écoulaient, et chaque moment nous rapprochait du foyer natal. Nous nous trouvions près du ruisseau des Pigeons qui se perd dans l'Ohio, quand un bruit étrange vint nous surprendre. C'étaient les dissonances les plus épouvantables; des hurlements semblables au whoup! des Indiens, terrible cri de guerre que nous connaissions trop bien pour ne pas le redouter. Je ramai vigoureusement, pour échapper au péril qui nous menaçait. Il n'y avait pas huit jours que des Peaux-rouges s'étaient répandus dans la campagne, avaient détruit les habitations des colons, massacré les enfants et les femmes, et couvert de sang leurs défrichements commencés. Pendant quelques minutes, une terreur profonde nous saisit. Les cris redoublaient. Enfin nous aperçûmes sous d'épais halliers une troupe d'hommes et de femmes qui, les mains levées au ciel et la tête haute, poussaient en choeur et d'un air frénétique ces gémissements, ces hurlements, ces hourras barbares. C'étaient des méthodistes qui venaient accomplir dans cette solitude, loin des profanes et des sceptiques, leurs rites pieux: le tumulte discordant de leurs voix criardes était l'expression de leur enthousiasme. Nous arrivâmes
Jock avait fait bonne chasse. Une pintade aux ailes éclatantes frappa ses regards; il l'ajusta, la blessa, et l'oiseau, frappé de mort, alla tomber, en gémissant, sous d'épais halliers. Muirland ne voulait pas perdre une proie aussi belle; il amarra son bateau, et courut
Elle est avec son frère près des halliers de Yarow, voil
Avez-vous vu courir les cerfs, dans les halliers, quand un chasseur les surprend? J'estime qu'ils sont moins rapides que le serviteur des Kardigân. Deux coups de fusil, puis deux autres, puis un dernier, furent tirés par les soldats; mais aucun n'atteignit le fugitif. Quant
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