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Une grosse roche couverte de mousse et entourée de halliers épais de mesquites se dressait sur la rive. Nicolas se blottit derrière. La nuit devenait plus noire. Les chaînes de montagnes s'abîmaient dans ses plis épais.

«Le 5 octobre, nous partions de Kifoukourou et nous arrivions au centre du Kanyényé, défrichement qui peut avoir dix milles de diamètre; c'est une aire d'argile rouge, émaillée de petits villages, d'énormes baobabs, de mimosas rabougris, les troupeaux abondent, le sol est aussi cultivé que le permet son caractère nitreux, et l'eau potable est rare, la majeure partie de celle qu'on y trouve étant imprégnée de soufre. Nous y passâmes quatre jours, dont la caravane profita pour faire provision de sel, et le capitaine Speke pour tuer quelques antilopes, des pintades et des perdrix. De nombreux éléphants habitent la vallée qui sépare l'Ougogo des montagnes des Ouahoumba; mais c'est en général un triste pays de chasse. Dans tous les endroits cultivés la grosse bête a fui devant les flèches et la cognée des habitants; elle abonde, il est vrai, dans les plaines boisées du Douthoumi, dans les jungles et les forêts de l'Ougogi, les steppes de l'Ousoukouma, les halliers de l'Oujiji; mais sans parler des miasmes putrides qui s'y exhalent, le manque de nourriture, la difficulté d'y avoir de l'eau ne permettent pas de séjourner dans ces régions mortelles. Pas de chariots qui servent

Ils couchaient d'abord au dehors, dans les halliers ou bien derrière les bastions, enveloppés de leurs burnous troués, mais depuis que le vent du nord-ouest apportait cette pluie qui pénètre tout et en un quart d'heure trempe jusqu'aux os, ils se glissaient sournoisement chaque soir dans les fondations du bordj. Deux d'abord, puis trois, puis dix, puis tous. Ils ne gênaient personne, mon Dieu!

Toutes celles que j'ai traversées jusqu'ici sont dégarnies d'arbres. On appelle cela des bois, mais ce sont des halliers fangeux et dévastés, dominent de loin en loin des pins de peu d'apparence, et quelques bouleaux dont les maigres cépées ne peuvent servir qu'

Tu montais autrefois aux palais de la vie. Le cerveau grandiose et les sens embrasés; Les beaux désirs ainsi qu'une table servie S'étalaient devant toi sur des terrasses d'or; Des escaliers, dont les marches comme des glaives Tournoyaient en spirale au fond du grand décor, Servaient aux pieds ailés et joyeux de tes rêves, Des sites langoureux et les vagues halliers, flottaient doucement les écharpes des brumes, Se découvraient du haut de superbes paliers, Et des femmes, traînant leurs robes en écumes Derrière elles, penchaient sous des vélums lascifs Toute leur chair vers tes amours et tes victoires. Oh ! que de seins tendus et de corps convulsifs Tes beaux bras ont plies dans leurs étreintes noires Et tes baisers mordus pendant tes nuits d'ardeur! Quel cortège voilé de pâles amoureuses Ton souvenir éclaire