United States or Haiti ? Vote for the TOP Country of the Week !


Les Sauvages retrouvèrent leurs canots qu'ils avaient habilement cachés sous les halliers, et les lancèrent sur le grand lac des Iroquois auquel Champlain a laissé son nom. D'abord étroit et bordé de rives assez basses

Ils franchissent, foulant l'hydre et le stellion, Ravins, torrents, halliers, sans que rien les arrête; Et déj

La lutte d'amour recommenca, sauvage et semblable aux ebats des betes feroces qui effrayent la solitude des halliers. Puis ce fut le tour de l'orgie. Et encore et toujours! Les lueurs du matin eclairerent la supreme bataille, au milieu des flacons brises, de l'or eparpille, des tapis souilles de vin et de fange.

Comme ils s'en allaient tous, furieux, maugréant, Criant, et regardant de travers le géant, Un houx noir qui songeait près d'une tombe, un sage, M'arrêta brusquement par la manche au passage, Et me dit: Ces oiseaux sont dans leur fonction. Laisse-les. Nous avons besoin de ce rayon. Dieu les envoie. Ils font vivre le cimetière. Homme, ils sont la gaîté de la nature entière; Ils prennent son murmure au ruisseau, sa clarté A l'astre, son sourire au matin enchanté; Partout rit un sage, ils lui prennent sa joie, Et nous l'apportent; l'ombre en les voyant flamboie; Ils emplissent leurs becs des cris des écoliers; A travers l'homme et l'herbe, et l'onde, et les halliers, Ils vont pillant la joie en l'univers immense. Ils ont cette raison qui te semble démence. Ils ont pitié de nous qui loin d'eux languissons; Et, lorsqu'ils sont bien pleins de jeux et de chansons, D'églogues, de baisers, de tous les commérages Que les nids en avril font sous les verts ombrages, Ils accourent, joyeux, charmants, légers, bruyants, Nous jeter tout cela dans nos trous effrayants; Et viennent, des palais, des bois, de la chaumière, Vider dans notre nuit toute cette lumière! Quand mai nous les ramène, ô songeur, nous disons: «Les voil

Oh oui, mon cher, vous pouvez, certes, compter sur moi; mais hâtons, je vous prie, le dénoûment de tout ceci; je vais envoyer le messager au colonel. Venez, mes gens m'attendent derrière ces halliers, et il faut reprendre le chemin de Drontheim, que le mecklembourgeois a quitté sans doute. Allons, continuez

Aujourd'hui encore de certains vestiges reconnaissables, tels que de vieux troncs d'arbres brûlés, mar-quent la place de ces pauvres bivouacs tremblants au fond des halliers.

En longeant ces halliers clairsemés, les chasseurs de la caravane, chargés de l'approvisionner de venaison, purent abattre diverses pièces de gibier d'espèce comestibles entre autres des lapins.

Ah! La bête traquée par les chiens, qui fuit vers l'horizon mouvant, heurtant son front aux branches basses, arrachant ses flancs aux halliers, quelle histoire de l'épouvante elle pourrait dire, si la pensée habitait son cerveau! Le coupable qui se sent découvert, qui croit,

Un exilé est un bienveillant. Il aime les roses, les nids, le va-et-vient des papillons. L'été il s'épanouit dans la douce joie des êtres; il a une foi inébranlable dans la bonté secrète et infinie, étant puéril au point de croire en Dieu; il fait du printemps sa maison; les entrelacements des branches, pleins de charmants antres verts, sont la demeure de son esprit; il vit en avril, il habite floréal; il regarde les jardins et les prairies, émotion profonde; il guette les mystères d'une touffe de gazon; il étudie ces républiques, les fourmis et les abeilles; il compare les mélodies diverses joutant pour l'oreille d'un Virgile invisible dans la géorgique des bois; il est souvent attendri jusqu'aux larmes parce que la nature est belle; la sauvagerie des halliers l'attire, et il en sort doucement effaré; les attitudes des rochers l'occupent; il voit

Je me mis en route par une nuit obscure; j'en fus quitte pour marcher dans la mer, m'écorcher dans les halliers, et tomber parfois dans les débris épars sur le rivage; mais