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Quand un lion montagnard, sûr de sa force, enlève la meilleure vache d'un grand troupeau qui paît, lui brise le cou avec ses fortes dents, boit son sang et mange ses entrailles, les chiens et les bergers poussent, de loin, de grandes clameurs et n'approchent point, parce que la blême terreur les a saisis.

Septembre 1841. Lion! j'étais pensif, ô bête prisonnière, Devant la majesté de ta grave crinière; Du plafond de ta cage elle faisait un dais. Nous songions tous les deux, et tu me regardais. Ton regard était beau, lion. Nous autres hommes, Le peu que nous faisons et le rien que nous sommes, Emplit notre pensée, et dans nos regards vains Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins, Nos voeux, nos passions que notre orgueil encense, Et notre petitesse, ivre de sa puissance; Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin, Notre prunelle éclate et dit: Je suis ce nain! Nous avons dans nos yeux notre moi misérable. Mais la bête qui vit sous le chêne et l'érable, Qui paît le thym, ou fuit dans les halliers profonds, Qui dans les champs, nous, hommes, nous étouffons, Respire, solitaire, avec l'astre et la rose, L'être sauvage, obscur et tranquille qui cause Avec la roche énorme et les petites fleurs, Qui, parmi les vallons et les sources en pleurs, Plonge son mufle roux aux herbes non foulées, La brute qui rugit sous les nuits constellées, Qui rêve et dont les pas fauves et familiers De l'antre formidable ébranlent les piliers, Et qui se sent

La fertilité du sol se révèle par l'abondance de l'herbe qui pousse entre les souches. Un troupeau de boeufs et de chevaux y paît.

Quand vous voyez quelquefois un nombreux troupeau, qui répandu sur une colline vers le déclin d'un beau jour, paît tranquillement le thym et le serpolet, ou qui broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé

A Maliven cependant a fait halte la grande cavalerie, et le Caburle dans les taillis vient d'allonger sa proue, les sept barques ensemble. Et l'on découple et l'on paît les chevaux le long des oseraies. Les charretiers, accroupis

... La nature pour moi est ennemie. La campagne me semble mortuaire. Cette terre verte me paraît un grand cimetière qui attend. Cette herbe paît l'homme. Ces plantes poussent et verdissent de ce qui meurt. Ce soleil qui luit, si riant, si clair, est le grand pourrisseur. Arbres, ciel, eau, tout cela me fait l'effet d'une concession

"C'est ainsi, nous assure M. l'abbé Provancher, que le lion qu'on ne voit plus qu'en Afrique, se trouvait autrefois en Grèce. L'auroch qui paît encore dans les forêts de la Lithuanie, se rencontrait jadis en France. Le loup a disparu de la Grande-Bretagne; le cerf

Oh! laissez! laissez-moi m'enfuir sur le rivage! Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage! Jersey rit, terre libre, au sein des sombres mers, Les genêts sont en fleur, l'agneau paît les prés verts: L'écume jette aux rocs ses blanches mousselines; Par moments apparaît, au sommet des collines, Livrant ses crins épars au vent âpre et joyeux, Un cheval effaré qui hennit dans les cieux!

Mais toi, Clitumne ! sur les bords de ton onde si pure et du plus vivant cristal qui ait jamais été l'asile d'une Naïade pour s'y contempler et y baigner ses membres délicats, tu entretiens le vert gazon paît le jeune taureau blanc, le dieu le plus pur de ces belles ondes! de l'aspect le plus serein et le moins mystérieux.