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Mis à jour: 24 mai 2025


Dès que le roi fut loin, on me transporta dans une chambre prochaine, il n'entroit jamais. J'avois pris un si fort tremblement, que je ne pouvois me soutenir sur mes jambes, et l'altération se jeta si bien sur mes nerfs, que j'en conservai toute ma vie un triste calendrier. Ce prince avoit fait assembler dans son appartement Grumkow, l'auditeur-général Milius et le fiscal-général Gerber, qui avoit pris la place de Katch, mort depuis quelques années. Katt se jeta d'abord aux pieds du roi. Ce prince

Grumkow prit le premier la parole. Nous venons ici, Madame, me dit-il, par ordre du roi. Ce prince s'est laissé fléchir jusqu'

La veille de son départ, me regardant fixement, je viens prendre congé de vous, ma chère fille, me dit-elle. Je me flatte que Grumkow me tiendra parole et qu'il empêchera qu'on ne vous inquiète pendant mon séjour de Potsdam: mais comme on ne peut pas toujours prévoir l'avenir, et que Grumkow est obligé par politique d'avoir de grands ménagemens pour Sekendorff, afin de le tromper d'autant mieux, j'exige une chose de vous, qui seule peut me tranquilliser pendant mon absence; c'est que vous fassiez un serment sur votre salut éternel, que vous n'épouserez jamais que le prince de Galles. Vous voyez bien que je ne vous demande rien que de juste et de raisonnable, ainsi je ne doute pas que vous ne me donniez cette satisfaction. Cette proposition me rendit interdite; je crus l'éluder en lui représentant, que Grumkow étant de son parti, il n'y avoit plus rien

La reine victorieuse du bon service qu'elle venoit de me rendre me fit appeler au plus vite. Vous n'avez plus besoin, me dit elle lorsque j'entrai, de mêler Grumkow de vos affaires; j'ai parlé au roi, continua-t-elle en m'embrassant, je lui ai conté notre conversation de ce matin, il a paru attendri et m'a promis de vous satisfaire. Peu s'en fallut que je ne devinsse statue de sel comme la femme de Loth. Mon premier mouvement s'exhala en jérémiades et en reproches respectueux sur son indiscrétion. Elle s'en fâcha et me fit taire

Le lendemain matin le roi, suivi des princes et des généraux, vint me rendre visite et me fit présent d'un service d'argent. La reine selon les règles devoit me faire le même honneur, mais elle s'en dispensa. Malgré tous mes chagrins je n'oubliai pas mon frère. J'envoyai Mr. de Voit chez Grumkow, pour le sommer de sa parole.

«Des que Borck et Grumkow se seront rendus chez vous, vous irez tous trois chez ma femme. Vous lui direz de ma part, que je n'ignore aucune de ses intrigues, qu'elles me déplaisent et que j'en suis las, que je ne prétends plus être le jouet de sa famille, qui m'a traité indignement, qu'une fois pour toutes je veux marier ma fille Wilhelmine. Mais que pour dernière grâce je lui permets d'écrire encore une fois en Angleterre et de demander au roi une déclaration formelle sur le mariage de ma fille. Dites-lui, qu'en cas que la réponse qu'elle recevra, ne soit pas selon mes désirs, je prétends absolument l'unir avec le duc de Weissenfeld ou avec le Margrave de Schwed; que je lui laisserai le choix de ces deux partis, qu'elle doit m'engager sa parole d'honneur, de ne plus s'opposer

Trois ou quatre jours après Grumkow, comme je l'ai déj

Grumkow fit un portrait si touchant de son triste état, qu'il émut le coeur de ce prince, qui lui accorda sa grâce. Il fut élargi le 12. de Novembre de la forteresse; on lui donna la ville pour prison. Le roi lui conféra le titre de conseiller de guerre, avec ordre, d'assister ponctuellement aux délibérations de la chambre, de finances et des domaines.

Ce prince repartit pour Potsdam. Quelques jours après le comte Fink reçut une lettre de sa part avec un ordre séparé, de n'en faire l'ouverture qu'en présence du Maréchal de Borck et de Grumkow. Il lui étoit en même temps défendu, sous peine de la vie de ne point faire mention

Grumkow et Sekendorff, le ministre, étoient de la suite du roi. Je leur fis beaucoup de politesses. Ils me firent de grands complimens de la part de l'Impératrice et me dirent, qu'elle avoit parlé de moi au roi dans les termes les plus avantageux. Ce prince, qui avoit entendu notre conversation, s'approcha: oui, ma chère fille, me dit-il, vous devez de la reconnoissance

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