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Mis à jour: 24 juin 2025
«Ils sont bien réellement partis! se disait-elle. Je reste souveraine maîtresse de Gromiline et de toutes les terres de mon oncle. Je tirerai le plus d'argent possible de ces misérables paysans, paresseux et ivrognes, et de ces coquins d'intendants, voleurs et menteurs. J'ai soixante mille roubles de revenu
Romane: «Pardonnez, mon cher comte, si je ne partage pas votre gaieté; mais j'avoue que je n'éprouve que de la terreur devant les regards méchants et triomphants que jetait sur vous, sur Mme Dabrovine et sur moi cette nièce avide et désappointée dans ses espérances.» Le général: «Fini, fini, mon cher! Elle aura Gromiline, mes terres, mes maisons, mes millions, tout enfin.»
«Mon ami, lui dit-il, aussitôt que je serai prêt et que j'aurai déjeuné, je vous ferai voir le château, le parc, le village, les bois, tout enfin.» Dérigny: «Je vous remercie, mon général: je serai très content de connaître Gromiline, qui me paraît être une superbe propriété.»
«Oui, répondit-elle d'une voix étouffée par l'émotion, je suis la nièce du général comte Dourakine. Je suis le général Négrinski, Maria Pétrovna, et je viens, selon le désir de votre oncle, prendre possession de la terre de Gromiline, aujourd'hui 10 mai.» Madame Papofski, effrayée: «La terre de Gromiline!... Mais... c'est moi qui...»
Qui sait ce qui peut arriver?» Le regard étincelant de Mme Papofski, la rougeur qui colora son visage d'une teinte violacée, indiquèrent au général la joie de son âme; elle pourrait donc avoir Gromiline et le reste des biens de son oncle sans commettre de crime et sans courir la chance d'une dénonciation calomnieuse. Sa soeur Dabrovine et l'odieuse Natasha verraient leurs espérances déçues!
Les enfants portèrent le poids de sa colère; elle tira les cheveux, les oreilles des plus petits, donna des soufflets et des coups d'ongles aux plus grands, les gronda tous, sans oublier les bonnes, qui eurent aussi leur part des arguments frappants de leur maîtresse. Ainsi se passa le premier jour de son entrée en possession de Gromiline et de ses dépendances.
Les jours suivants, elle se promena dans ses bois, dans ses prés, dans ses champs, en admira la beauté et l'étendue; marqua, dans sa pensée, les arbres qu'elle voulait vendre et couper; parcourut les villages; parla aux paysans avec une dureté qui les fit frémir et qui leur fit regretter d'autant plus leur ancien maître; le bruit de la donation de Gromiline
Madame Papofski: «Ah! mon oncle! vous êtes méchant!» Le général: «Bonheur énorme! rester un an...» Madame Papofski, vivement: «Vous disiez deux ans?» Le général: «Deux ans, si vous voulez; maîtresse souveraine de Gromiline, avec la chance que je meure, que je crève! Vous n'appelez pas ça un bonheur?» Madame Papofski, faisant des mines: «Mon oncle; vous être trop méchant! Vrai! je vous aime tant!
Le général Négrinski: «C'est moi qui ai acheté la terre de Gromiline, Maria Pétrovna. Cette nouvelle paraît vous surprendre; je l'ai achetée il y a deux mois, et payée comptant, cinq millions; l'acte est entre les mains du capitaine ispravnik, qui devait tenir l'affaire secrète jusqu'
Le général: «J'ai demandé au général Négrinski, qui a acheté Gromiline, d'attendre au 1er juin pour prendre possession.» Romane: «Encore six semaines! C'est trop, mon ami; ne pourriez-vous lui écrire de venir prendre possession en personne le 15 mai?» Le général: «Très bien! Je vais écrire tout de suite, tu donneras ma lettre
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