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Mis à jour: 11 juin 2025
Le général Dourakine s'était mis en route pour la Russie, accompagné, comme on l'a vu dans l'Auberge de l'Ange-gardien, par Dérigny, sa femme et ses enfants, Jacques et Paul. Après les premiers instants de chagrin causé par la séparation d'avec Elfy et Moutier, les visages s'étaient déridés, la gaieté était revenue, et Mme Dérigny, que le général avait placée dans sa berline avec les enfants, se laissait aller
«Je vois, je comprends! s'écria le général. La friponne! Ce que c'est que les jeunes filles! C'est pour me faire parler qu'elle est venue me cajoler! Mais comment a-t-elle su? Ah! la petite traîtresse! Et moi qui m'attendrissais de son désir de tout savoir, de n'omettre aucun détail sur ce qui me concernait! Et Moutier? où est-il? c'est lui qui a tout fait. Moutier! Moutier! Ah! il croit que, parce qu'il m'a fait prisonnier, il peut me mener comme un enfant! Il se figure que, parce qu'il m'a sauvé deux fois, car il m'a sauvé deux fois, Monsieur, au péril de sa vie, et je l'aime comme mon fils! et je l'adopterais s'il voulait. Oui, je l'adopterai! Qu'est-ce qui m'en empêcherait? Je n'ai ni femme ni enfant, ni frère ni soeur. Et je l'adopterai si je veux. Et je le ferai comte Dourakine, et Elfy sera comtesse Dourakine. Et il n'y a pas
Les heures s'écoulaient lentement pour eux; le général Dourakine sommeillait toujours. Mme Dérigny se tenait près de lui dans une immobilité complète. En face étaient Jacques et Paul, qui ne dormaient pas et qui s'ennuyaient. Paul bâillait; Jacques étouffait avec sa main le bruit des bâillements de son frère. Mme Dérigny souriait et leur faisait des chut
MOUTIER. Le général Dourakine, mon prisonnier, que ces... je ne sais comment les appeler, car enfin ce sont de fieffés coquins que ces coquins, car coquins est le mot, que ces coquins auraient égorgé si je n'avais eu la chance de me trouver l
«Assez, mon pauvre homme, dit Dérigny en lui refusant le reste du pain que les enfants avaient apporté. Trop manger vous ferait mal après un si long jeûne. Dans une heure vous mangerez encore. Essayez de vous lever et de venir au château. Le château de qui? Chez qui êtes-vous? dit l'étranger d'une voix faible.» Dérigny: «Chez M. le général comte Dourakine.» L'étranger: «Dourakine! Dourakine!
Comment! lui, Dourakine? Est-il encore le brave, l'excellent homme que j'ai connu?» Dérigny: «Toujours le meilleur des hommes! Un peu vif parfois, mais bon
«Oui, répondit-elle d'une voix étouffée par l'émotion, je suis la nièce du général comte Dourakine. Je suis le général Négrinski, Maria Pétrovna, et je viens, selon le désir de votre oncle, prendre possession de la terre de Gromiline, aujourd'hui 10 mai.» Madame Papofski, effrayée: «La terre de Gromiline!... Mais... c'est moi qui...»
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