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Mis à jour: 30 avril 2025
Le capitaine ispravnik: «C'est très facile, Maria Pétrovna; je vais appeler mon scribe pour qu'il vous en fasse une copie; cela vous coûtera vingt-cinq roubles.» Mme Papofski se mordit les lèvres et dit après un assez long silence et avec quelque hésitation: «Ce n'est pas une copie que je voudrais avoir..., mais l'acte lui-même.» Le capitaine ispravnik: «Ceci est impossible, Maria Pétrovna.»
Le capitaine ispravnik: «Abominable, infâme, tant que vous voudrez, mais vous ne sortirez pas d'ici avant de m'avoir souscrit une obligation de deux cent mille roubles remboursables en deux ans, par moitié, au bout de chaque année... sinon, je fais atteler mon droschki et je vais déposer ma plainte chez le prince gouverneur.
Madame Papofski, après un silence: «Je n'ai pas besoin de tout garder pour moi; je donnerais bien quelques dizaines de mille francs pour avoir ce papier de mon oncle et celui qui m'interdit de faire fouetter les paysans.» Le capitaine ispravnik ne dit rien. Madame Papofski, l'observant: «Je donnerais cinquante mille roubles pour avoir ces actes.»
«Maria Pétrovna, dit le staroste avec un sourire fin et rusé, l'acte signé de M. le comte est entre les mains du capitaine ispravnik; il ne m'a envoyé qu'une copie.» Le staroste sortit après s'être incliné jusqu'
Le prince Négrinski la fit relever et reporter dans sa chambre, où il la fit remettre entre les mains de ses femmes, qu'on avait retrouvées dans la cour avec les enfants. Il continua ses affaires avec le capitaine ispravnik, qui s'inclinait bassement devant un général aide de camp de l'empereur, et il acheva de s'installer paisiblement
Le capitaine ispravnik: «Il m'est donc prouvé que vous désirez racheter ces actes, mais que vous ne savez comment faire, et que si je vous indiquais un moyen, vous me le payeriez cent mille roubles. Cent mille roubles..., plus si vous voulez! s'écria Mme Papofski.»
Elle aurait bien voulu l'injurier, le souffleter, l'étrangler, mais elle n'osa pas et se contenta de passer devant lui sans accepter son bras. «Maria Pétrovna, lui dit le capitaine ispravnik en l'arrêtant, j'ai eu l'honneur de vous offrir mon bras; est-ce que vous voudriez recommencer une querelle avec moi?... Non, n'est-ce pas?... Ne sommes-nous pas bons amis? ajouta-t-il avec un sourire charmant. Allons, prenez mon bras: j'aurai l'honneur de vous conduire jusqu'
«Vous pouvez sortir, Maria Pétrovna», lui dit le capitaine ispravnik qui entrait, en lui offrant le bras d'un air souriant.
Le capitaine ispravnik était chez lui et ne fut pas surpris de la visite de Mme Papofski, car il connaissait toute l'étendue de ses pouvoirs, la terreur qu'il inspirait, et la soumission que chacun était tenu d'apporter
Madame Papofski, terrifiée: «Au nom de Dieu, ne faites pas une si méchante action, mon cher Yéfime Vassiliévitche. Tout cela n'était pas sérieux.» Le capitaine ispravnik: «C'était sérieux, Maria Pétrovna, dit l'ispravnik avec rudesse, et si sérieux, qu'il vous faudrait me donner plus de cent mille roubles pour me le faire oublier.»
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