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Cette lettre, si elle a été conservée par Mérimée, ce qui est très peu probable, car il en détruisait de beaucoup plus intéressantes, par exemple celles de ses amis Jacquemont et Stendhal a été brûlée avec tous ses papiers dans l'incendie de sa maison pendant la Commune. Ainsi nous ne l'aurons jamais et nous ne pourrons savoir quel en était exactement le contenu. Remarquons seulement que, sans nul doute, comme celle de Gerhard, elle fut adressée

En bon traducteur, M. Gerhard professe une grande admiration pour la poésie servienne; il la trouve plus près du genre anacréontique que la poésie des Grecs modernes... Ces poésies sont curieuses, d'abord parce qu'elles sont l'expression de l'esprit national et de l'imagination d'un peuple peu connu; en second lieu, parce qu'elles font continuellement allusion

«La Guzla» en Allemagne. La traduction de Wilhelm Gerhard. Ranke et la Guzla. Otto von Pirch. Siegfried Kapper. La critique de M. Depping. § 2. Goethe et la Guzla. Au mois de mai 1827, M. Berger, le beau-frère de M. Levrault, imprimeur

Parlant de cette dernière, il ne dit pas un mot de toute la seconde partie de la Wila, sans doute pour ménager la susceptibilité de ce brave Gerhard qui s'était laissé si facilement mystifier. Mais, cela va sans dire, il se trouva obligé de dévoiler, dans une notice

Retiré des affaires, M. Gerhard avait mis ses talents au service de la littérature. Il traduisit en allemand des chants serbes, grecs modernes, espagnols, écossais; il fit paraître deux gros volumes de ses propres poésies, élégamment imprimés en jolis caractères sur lourd papier de bibliophile, qui garde toujours, quatre-vingts ans après la publication, sa blancheur de neige.

Le 13 octobre 1823, le littérateur serbe visita Weimar . «Son Excellence M. le comte de Goethe» reçut le «bon Vouk» avec la plus grande cordialité, et dans la première livraison de sa revue Art et Antiquité qui suivit cette visite, il inséra un poème extrait du recueil de Karadjitch, le Partage des Yakchitch ; puis, dans les livraisons suivantes, il publia d’autres poésies serbes: la Mort de Marko Kraliévitch, d’après la traduction littérale de Karadjitch , la Fondation de Scutari-sur-Boïana, traduite par Jakob Grimm , la Maladie du prince Mouïo, traduite par Mlle von Jakob et trois chansons «de femmes», traduites par Wilhelm Gerhard , le même Gerhard qui va rendre en allemand, quelques mois plus tard, la Guzla aussi, «en y retrouvant le mètre de l’original illyrique sous la prose de Mérimée».

M. Gerhard était un personnage intéressant. Ami de Goethe, il composait de longues odes

Après s'être moqué de Gerhard et de Bowring, dans sa préface de 1840, Mérimée ajoutait: «Enfin, M. Pouschkine (sic) a traduit en russe quelques-unes de mes historiettes, et cela peut se comparer

Quatorze ans plus tard, un jeune poète de la Bohême allemande, qui se révélera un jour l'un des meilleurs connaisseurs de la vie sud-slave, Siegfried Kapper, prit au sérieux la traduction de Gerhard et s'en inspira.

Son livre devait paraître dans le courant de l'été 1827 , mais il ne parut pas avant décembre, car, les feuilles de la Guzla une fois reçues, M. Gerhard se mit