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Mis à jour: 4 juin 2025


Dans cette dernière période, observe Forbonnais, il y eut,

La paresse reprochée aux Espagnols par Montesquieu n'avait pas davantage la cause qu'il lui attribua, car elle provenait évidemment de la masse de numéraire qui leur arrivait des Indes. En Angleterre, en Hollande, la plupart des charges n'étaient pas vénales; elles s'y donnaient gratuitement comme en Espagne; pourtant, les populations n'y étaient pas inactives, et leur industrie faisait, au contraire, le désespoir de Colbert. Les motifs allégués par Forbonnais n'ont pas plus de fondement. Sous le système de la vénalité des charges, ce qui importait le plus

C'est ainsi qu'en reculant devant l'application du principe d'unité dont son esprit avait pénétré toute la justesse, Colbert en sacrifia les plus beaux résultats. Cependant, il faut le reconnaître, bien que quelques articles précédemment exempts de droits y fussent compris et que plusieurs autres eussent été augmentés, le tarif de septembre 1664 était un progrès. D'abord, la moitié de la France environ fut soumise au même tarif et débarrassée des anciennes entraves. En second lieu, le nouveau tarif était, sous bien des rapports, beaucoup plus libéral que l'ancien, notamment pour l'exportation des vins et eaux-de-vie, bien qu'on eût fait la faute, c'est Forbonnais qui l'a remarqué, de ne pas proportionner les droits

Le sage Forbonnais, compilateur tardif, donne les chiffres, et non les personnes. On croyait tout cela éteint et oublié, et l'on peut dire en cendres. En effet, les registres, actes, pièces, tous les monuments du Système avaient été brûlés en 1722.

«Ceux dont elle arrêtait les pillages, a dit Forbonnais, ne manquèrent pas d'accuser le ministre d'enfreindre les priviléges des villes, toujours respectables, sans doute, lorsqu'ils sont utiles au peuple, mais dont le prince, qui est le père du peuple, ne doit jamais souffrir que les intérêts particuliers puissent se prévaloir. »

Qu'il me soit permis d'ajouter que l'auteur des Recherches et considérations sur les finances, Forbonnais,

Un tel arrêt, triste témoignage de l'entraînement des systèmes, devrait être toujours présent aux hommes investis d'une grande autorité pour les tenir en garde contre les excès la passion même du bien peut jeter les ministres les plus honnêtes et les plus intelligents. Forbonnais a dit, au sujet de cet arrêt, qu'on le croirait traduit du japonais . Reste

Ni lui ni nos économistes modernes, ne mentionnent la première crise de Law (en juillet 1719), lorsque la coalition de Duverney et des agioteurs anglais faillit le faire sauter (p. 165), lorsque Law fut trahi par son agent, etc. La seconde crise est la fin de septembre 1719, le moment solennel de la grande razzia, la résistance que Law essaya d'y opposer pendant trois jours. Il est fort curieux de voir comment chacun a jugé cette affaire. Les sources principales sont les Arrêts, les récits de Du Hautchamp et Forbonnais. Rien dans Noailles. Un mot dans Dutot, p. 912, éd. Daire. Peu ou rien dans Duverney, qui voudrait bien écraser Law, mais d'autre part, craint de trop éclaircir, pour l'honneur de M. le Duc. Rien dans Barbier. Peu ou rien dans Lemontey. Thiers (Encycl., 81), partout ailleurs si lumineux, n'est ici ni clair ni sévère; il appelle ce filoutage «un défaut de précautionDaire, net et fort, très-incomplet, p. 459. Peu dans Louis Blanc, I, 299. Peu dans Henri Martin, 4e édition, XV, 51. Rien dans le Dubois de M. Seilhac. Le meilleur incontestablement est M. Levasseur; seulement, son livre, exclusivement économique, omet, laisse dans l'ombre, les côtés sociaux qui éclaireraient l'économie elle-même. Je dois aux recherches ultérieures et récentes qu'il a faites aux Archives ce fait si important que j'ai donné (p. 188), que la Compagnie, c'est-

Un écrivain du siècle dernier, Forbonnais, a dit avec beaucoup de raison, en parlant de la France: «Cette nation, taxée d'inconstance, est la plus opiniâtre

A cela, Boisguillebert, Forbonnais et, après eux, les économistes ont répondu victorieusement qu'en n'accordant des autorisations d'exportation que pour trois ou six mois, et en laissant sans cesse les propriétaires sous la menace d'une prohibition, basée tantôt sur les apparences de la récolte, tantôt sur la subsistance des troupes, tantôt enfin sur la nécessité d'empêcher que les ennemis ne vinssent chercher en France les blés qui leur étaient nécessaires, Colbert avait découragé les cultivateurs et rendu le commerce des grains presque nul; que, par suite, toutes les terres médiocres avaient été abandonnées, et qu'on n'avait plus exploité que celles de première qualité; que la diminution effectuée sur les tailles était un soulagement illusoire, si, tandis que les impôts de consommation avaient décuplé depuis 1661, le prix des produits de la terre, source génératrice de toute richesse, restait invariablement le même; qu'un système d'où il résultait que la France, avec sa population de vingt

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