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Mis à jour: 1 juillet 2025
Le mercredi dès l'aube, Renard et le sacristain, le charron et le maréchal-ferrant de Fonteneilles achevaient de clouer
Mais des gens de partout, du Morvan et du Cher, de l'Allier ou des parties de la Nièvre éloignées de Fonteneilles, des hommes souvent qui n'étaient pas du métier, se faisaient inscrire au syndicat et réclamaient le droit au travail. On ne leur demandait pas: «Qui vous amène?» On supposait, avec raison, que c'était la faim.
Sans doute. Tu te trompes. A savoir?... Il n'a pas pu mettre sur son papier ce qu'il y avait dans la forêt! Caché? Parbleu, tout le monde l'a su, dans Fonteneilles, sauf toi! Voleurs! mes enfants voleurs! Tu plaisantes, Grollier! Mais je vais t'en faire passer l'envie.
La forêt l'enveloppa... Deux jours plus tard, comme il revenait de faire la batterie chez un fermier de Crux-la-Ville, au soir tombant, dans le sentier sous bois qui traverse le Vorroux et tourne vers Fonteneilles, il aperçut Michel de Meximieu. Le jeune homme allait lentement et dans le même sens que lui. Il s'arrêtait quelquefois, pour écouter, ou pour mieux respirer. Gilbert aurait pu l'éviter, comme il avait évité tant de gens de Fonteneilles, depuis le jour où l'huissier était venu
A huit heures du soir, il n'avait pas paru au château de Fonteneilles. Il ne vint pas non plus le vendredi. Ce fut seulement le samedi soir qu'on vit descendre, par l'avenue de hêtres, un abbé Roubiaux qui ne ressemblait plus entièrement
Il y a encore une chose, dit Gilbert. Quoi donc? Comme il fait frais pour vous mettre en route! Je vous ferai savoir mon adresse; vous m'écrirez des nouvelles de Fonteneilles, et surtout des nouvelles de monsieur Michel. La bonne femme avança sa grosse figure réjouie où Gilbert, dans le gris de la nuit finissante, devina des yeux qui avaient pitié.
Tu m'écouteras, Tournabien! Non, j'y vas! A bas les traîtres! N'y allez pas! Gilbert a le droit de travailler. Pas tout seul! Si, tout seul, parce qu'il a été embauché par le propriétaire. C'est reconnu par tout le monde. Je m'en f...! Au bois de Fonteneilles, camarades! A la chasse!
Gilbert souffrait cruellement de cette incertitude du lendemain. Il avait cinquante-deux ans. L'habitude du travail, l'air des champs, la vie pauvre l'avaient maintenu en belle santé. Sa force et la justesse de son coup de cognée étaient celles d'autrefois. Il bêchait comme un jeune. Il avait toujours cette marche aisée qu'ont les hommes parfaitement sains de corps, dont les muscles se tendent et se détendent en même temps, sans qu'un seul soit en retard. Sa barbe demeurait blonde. Il fallait être tout près pour compter quelques poils blancs dans cette fourrure de renard qu'il avait au menton. Quand, le dimanche, bien brossé, ayant bu un coup de vin, il dévalait le chemin qui va du bourg au Pas-du-Loup, plus d'un de ses compagnons, plus d'une des filles de Fonteneilles s'y trompaient et demandaient: «Quel est donc ce jeune gars qui rentre de si bonne heure?» S'il riait, ses yeux devenaient clairs, comme ceux d'un enfant qui croit
Gilbert traversa la cour, et il alla dans le pré qui est derrière les étables, et d'où l'on aperçoit Fonteneilles avec sa forêt. Mais il se souvenait surtout de la vue qu'on a de la pâture. Il gagna donc, par la route, la grande pâture qui est sur le plateau,
Gilbert Cloquet n'eut donc point de surprise quand il vit arriver chez lui, la veille de la foire de Corbigny, qui a lieu le deuxième mardi du mois, le garde de Fonteneilles. Cloquet, fit Renard, monsieur le comte vous envoie dire que, demain, il vendra ses six grands boeufs. Si vous voulez les mener
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