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Fonfrède ne comprit point, il se sépara de Danton, parla au nom de la Gironde et réduisit les trois questions

Gensonné était calme et froid; Valazé indigné et méprisant; Vergniaud était plus ému que de coutume; le jeune Ducos était gai; et Fonfrède, qu'on avait épargné dans la journée du 2 juin, parce qu'il n'avait pas voté pour les arrestations de la commission des douze, et qui, par ses instances réitérées en faveur de ses amis, avait mérité depuis de partager leur sort, Fonfrède semblait, pour une si belle cause, abandonner avec facilité, et sa grande fortune, et sa jeune épouse, et sa vie.

Un groupe se faisait remarquer par son accent bordelais, son ardeur, sa verve méridionale: c'était celui des députés de la Gironde, Vergniaud, Guadet, Gensonné, Ducos, Fonfrède et autres. La plupart d'entre eux avaient fait de bonnes études classiques. Ils étaient sortis du collége, fort ignorants, mais l'âme remplie des souvenirs de l'antiquité. Le sentiment païen de la forme et de la beauté extérieure les saisissait: ils avaient voué un culte

Vergniaud, l'éloquence même; Péthion, l'honneur; Valazé, la loyauté; Ducos et Fonfrède, le dévouement. Et de grosses larmes tombaient de ses yeux. Et c'est moi, dit-il, c'est moi qui, le 31 mai, ai frappé le coup terrible! Je voulais les écarter de mon chemin, je ne voulais pas les tuer. Garat quitta son ami sans avoir rien obtenu de lui.

Delaunai était, comme Ducos et Fonfrède, un émissaire de la faction fédéraliste, siégeant

Il ne quitta cette veine médiocre qu'une fois député. Jusqu'en 1791, la littérature l'occupe autant que le barreau. Il est membre de cette brillante académie du Musée qui avait organisé des cours publics et des récitations. En 1790, il s'en sépare avec éclat, pour fuir l'intolérance des ultra-royalistes, et il fonde, avec Ducos, Fonfrède et un de leurs amis, Furtado, un cercle littéraire qu'on appela ironiquement le Comité des quatre. Mais Guadet, Gensonné et d'autres patriotes s'adjoignirent bientôt

Tous les regards se tournent vers Marat. Salles, plus hardi, le dénonce par son nom comme l'instigateur du pillage. Bancal veut qu'on l'expulse de l'Assemblée. Brissot propose un décret qui déclare Marat en démence. Fonfrède demande qu'on le condamne par ordre

Fonfrède est tout

Vingt et un accusés comparurent le 24 octobre devant le Tribunal révolutionnaire. Si quelque chose intéressait en leur faveur, c'était leur jeunesse. Fonfrède n'avait que vingt-sept ans, Ducos vingt-huit, Vergniaud et Gensonné trente-cinq, Brissot trente-neuf. L'acte d'accusation relevait contre eux des faits authentiques et d'autres absolument erronés. Il était faux qu'ils eussent été les amis de Lafayette, du duc d'Orléans et de Dumouriez, qu'ils eussent voulu étouffer le mouvement du 10 août, qu'ils eussent alors rêvé le rétablissement de la monarchie. La vérité est qu'ils avaient provoqué

La menace faite par Fonfrède du haut de la tribune n'était point vaine, et non seulement les Bordelais, mais les habitans de presque tous les départemens étaient prêts