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Mis à jour: 11 juin 2025


Les gendarmes étaient paralysés; chaque accusé eût pu tirer du fourreau le sabre du gendarme placé près de lui, et poignarder les juges sans que personne s'y opposât. En ce moment Valazé sembla s'évanouir et glissa sur le parquet. Tu pâlis, Valazé? lui dit Brissot. Non, je meurs, répondit celui-ci. Il venait de s'enfoncer la pointe d'un compas dans le coeur. Il était onze heures du soir.

«M. Valazé, l'un des six secrétaires, se chargea de présenter

Contre nous de la tyrannie Le couteau sanglant est levé! Les autres prisonniers attendaient et écoutaient. Ce mot couteau substitué au mot étendard leur dit tout. On entendit alors par tous les cachots des cris, des pleurs et des sanglots. Eux ne pleuraient pas. Un repas les attendait, envoyé par un ami. Valazé, tout mort qu'il était, y assista.

Vergniaud, l'éloquence même; Péthion, l'honneur; Valazé, la loyauté; Ducos et Fonfrède, le dévouement. Et de grosses larmes tombaient de ses yeux. Et c'est moi, dit-il, c'est moi qui, le 31 mai, ai frappé le coup terrible! Je voulais les écarter de mon chemin, je ne voulais pas les tuer. Garat quitta son ami sans avoir rien obtenu de lui.

Une enquête s'ouvrit sur les arrestations faites par la Commune le 18 août et sur les journées de Septembre. Le 4 octobre, Valazé, membre du Comité de sûreté générale, vint déclarer

Il est heureux pour cet inconnu que le Moniteur n'ait pas conservé son nom. Les Girondins, réunis en comité secret chez Valazé, dirigeaient la conduite des douze, qui ne tardèrent point

Brissot, Gardien et Lasource, avaient trente-neuf ans; Vergniaud, Gensonné et Lehardy, trente-cinq; Mainvielle et Ducos, vingt-huit; Boyer-Fonfrède et Duchastel, vingt-sept; Duperret, quarante-six; Carra, cinquante; Valazé et Lacase, quarante-deux; Duprat, trente-trois; Sillery, cinquante-sept; Fauchet, quarante-neuf; Lesterp-Beauvais, quarante-trois; Boileau, quarante-un; Antiboul, quarante; Vigée, trente-six.

Mais l'apôtre parmi eux, le martyr heureux du supplice, c'était Valazé, que son grade dans l'armée avait familiarisé avec la mort. Celui-l

Cependant il n'y avait aucun fait précis allégué contre les accusés, on ne leur reprochait que des opinions publiquement soutenues, et ils répondaient que ces opinions avaient pu être erronées, mais qu'ils avaient eu le droit de se tromper. On leur objectait que leurs doctrines étaient non le résultat d'une erreur involontaire et dès lors excusable, mais d'un complot tramé chez Roland et chez Valazé. Ils répliquaient de nouveau que ces doctrines étaient si peu l'effet d'un accord fait entre eux, qu'elles n'avaient pas été conformes sur tous les points. L'un disait: Je n'ai pas voté pour l'appel au peuple; l'autre: Je n'ai pas voté pour la garde départementale; un troisième: Je n'étais pas de l'avis de la commission des douze, je n'étais pas pour l'arrestation d'Hébert et de Chaumette. Tout cela était vrai, mais alors la défense n'était plus commune

Gensonné était calme et froid; Valazé indigné et méprisant; Vergniaud était plus ému que de coutume; le jeune Ducos était gai; et Fonfrède, qu'on avait épargné dans la journée du 2 juin, parce qu'il n'avait pas voté pour les arrestations de la commission des douze, et qui, par ses instances réitérées en faveur de ses amis, avait mérité depuis de partager leur sort, Fonfrède semblait, pour une si belle cause, abandonner avec facilité, et sa grande fortune, et sa jeune épouse, et sa vie.

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