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"Ce regard est peut-être une comédie, pensa Julien; mais cette respiration pressée, mais tout ce trouble! Bah! se dit-il, qui suis-je pour juger de toutes ces choses? Il s'agit ici de ce qu'il y a de plus sublime et de plus fin parmi les femmes de Paris. Cette respiration pressée qui a été sur le point de me toucher, elle l'aura étudiée chez Léontine Fay, qu'elle aime tant."

Mon tres-cher Frere, A Paris ce 9 Mars 1625. Vostre affectionnez serviteur en J.C. Frere Polycarpe du Fay Provincial.

Cuissotz & braconnier de malla Te fault de chasteté parfaicte Et affin que l'homme mieulx vaille Avoir te fault & n'y fay faille Grenes de tresbon labeur faite Et pour faire chemin & traicte Solerez te fault une paire De diligence de bien faire

L'ung seulement l'autre regarde En regretz et en desconfort Je m'esbahy qui vous retarde Qu'en vous ne prenés reconfort Se ne prenés en vous confort Croyez que sans difficulté Ce mal vous donnera la mort A tous deux je dy verité J'en ay gousté Yver esté Du mal d'amours Je n'ay esté En ma beaulté Par plusieurs jours J'ay fay des tours Abiles lours Maintenant en ma povreté Je me retire comme lours Qui doubte du temps le decours Quant il est en sa grant bonté

Oüy, Madame, Le corps prend trop de part aux souffrances de l'ame, Tant que vous serez mal, je fay serment aux Dieux De ne vous quitter point. Je me sens desja mieux, Et vostre Majesté se donnant moins de peine, J'auray bien-tost perdu ce reste de migraine. Venez donc

Et reprends desormais ces liens odieux, Qui me rendoient naguere esclave de tes Dieux. Que ceux qui n'ont pas veu les divines merveilles, Qui viennent de ravir mes yeux & mes oreilles, De tes vaines grandeurs se rendent partizans, Et d'un oeil envieux regardent tes presens. Pour moy qui viens de voir de plus illustres marques, Du pouvoir de celuy qui commande aux Monarques, Je n'ay plus de desirs qui soient si criminels; Tes dons sont passagers, les siens sont eternels, Ses faveurs sont d'un Dieu, tes caresses d'un homme; Et les honneurs du Ciel valent bien ceux de Rome. Parle donc, Empereur, & haste mes tourmens; Tu differes ma gloire, & mes contentemens, Fay souffrir

Fay de venus la singuliere Voulenté en ceste maniere Et luy obeys totalement Tant que tu es sa chevaliere Militante soubz sa baniere Faire fault son commendement Obeys luy tout doulcement Affin que peine et labouraige Ne te retourne a dommaige Car venus a ceste puissance De donner tristesse ou plaisance A ceulx qui sont soubz la cordelle Tu luy dois monstrer obeissance Pour acquerir la grace d'elle

De toy provient la flesche qui me tue, Gueris moy donq Amour et m'esvertue: Et fay autant que les animaux font, Dont les bras premiers sont Faitz en Ciseau, et piquent de la queue. Ja ja la force en moy est deffallie Ja

Neptune, si jamais tu as favorisé Ceux qui dessus tes eaux leurs vies ont usé; Vray Neptune, fay nous chacun il desire A bon port arriver, afin que ton Empire Soit par-deça connu en maintes regions, Et bien-tot frequenté de toutes nations. Representé sur les flots du Port Royal le quatorzieme de Novembre mille six cens six, au retour du Sieur de Poutrincourt du païs des Armouchiquois.

Cruel ne me fay pas un reproche si lasche Ce nom est de mes jours la plus honteuse tache, Et je trouve mon sort rigoureux en ce point Que m'ostant de tes fers, il ne me l'oste point Mais toy qui faits icy le vaillant & le brave: M'as-tu traittée en soeur! non: j'estois ton esclave, Au moins n'ay-je pas eu de meilleur traictement, Et cette qualité m'a manqué seulement. Sire ne croyez pas qu'une jeune imprudence Ayt porté mon esprit