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Mis à jour: 25 juillet 2025
Non, vostre seule histoire a causé mon soupçon; Car pour vostre personne, encore que j'y treuvasse Mesme bouche, mesme oeil, mesme air, & mesme grace, Ce ne m'estoit pourtant qu'un indigne rapport D'un Esclave vivant avec un Prince mort: Mais de vostre trépas la triste renommée Estant par tout receuë, & par tout confirmée, Que pouvois-je penser, sinon que vous estiez Ce mesme extravagant que vous representiez, Et si naïfvement, que j'ay dit
Et elle fut enuoyée par deuers luy. Auquel elle dit: Messire Renaud, i'ay ouy dire qu'autre fois vous auez esté fol, parquoy ie vous prie de m'enseigner les moyens par lesquelz vous receutes guerison: pource que i'ay vn filz qui est fol comme vous estiez.
À la fin des Mémoires de Mademoiselle se trouve le portrait de madame de Monglat: «Vous estiez fort jolie, vous aviez le teint beau et vif, la bouche agréable, les plus belles dents qu'on puisse voir, le nez un peu retroussé, mais d'une manière qui ne vous sied pas mal, les yeux noirs, les cheveux bruns, mais en la plus grande quantité du monde; vous aviez la gorge belle, comme vous l'avez encore; l'air impérieux et le ton, etc.; les bras, les mains, le coude!
Je sçay quel est son rang, & quel celuy du Roy; Mais je suis obligé de luy garder la foy. Mais la raison d'Estat vous deffend de le faire. Mais celle de l'honneur m'ordonne le contraire, Et d'autant que l'honneur m'est plus cher que le bien, Je le suy sans reserve & sans crainte de rien. Vous estiez en prison alors que vous promistes, Et vostre liberté deffait ce que vous fistes.
De cueur tremblant pres de lui m'aprouchay, Si lui ay dit: «Sire, quant j'accorday A Jeunesse de venir devers vous, Elle me dist que vous estiez sur tous Si tres courtois que chascun desiroit De vous hanter, qui bien vous congnoissoit; Je vous supply que je vous trouve tel, Estrangier suy venu en votre hostel, Honte seroit
Or ça quant vous estiez levé Que faisiés vous toute journee Aviez vous nul amy privé Qui sceust rien de vostre trainee Ou salliés point la matinee Passer devant la dame ung tour pour avoir ung regard d'emblee Ou ung doux sourris au retour L'amant
Madame, il me le semble, Quand je vous ay quittez vous estiez mieux ensemble; Et d'où vient, s'il vous plaist, que vous estes si mal? Il s'est imaginé qu'il avoit un rival, Et depuis ce temps l
Se vous estiez comme moy, Las! vous vous devriez bien plaindre; Car de tous mes maulx le maindre Est plus grant que vostre ennoy. Bien vous pourrez, sur ma foy, D'Amours alors vous complaindre; Se vous estiez, etc. Las! vous, etc. Car si tres dolent me voy, Que plus la mort ne veuil craindre; Touteffoiz, il me faut faindre; Aussi feriez vous, se croy, Se vous estiez, etc.
Vous savez que, par franc desir Et loyal amour conseillée, Me deistes que, sans departir, De m'amer estiez fermée; Tant comme j'auroye durée. Je metz en vostre jugement Se ma bouche dit vray ou ment; Si tiens que parler de princesse Vient du cueur, sans decevement, Ma dame, ma seule maistresse.
Vos voeux mieux que mon bras me l'ont rendu possible. Ha cette flatterie est un peu trop visible! Chacun sçait comme quoy vous avez combatu; Mais un coeur genereux doit cacher sa vertu. C'est pourquoy tous les jours vous nous cachez la vostre. Je vous respondroy bien si vous estiez un autre, Mais dans les complimens comme dans les combats, Il faut
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