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En se séparant du Père Durocher, il lui dit: Je garderai de vous et de vos paroissiens un souvenir impérissable! Comme il allait mettre le pied sur le bateau traversier, Jean-Charles entendit une voix flûtée lui crier: ! bonjour, mon oncle! bonjour donc! C'était l'ami Portugais qui venait lui faire ses adieux.

La lecture venait de finir, et le jeune homme dont maître Durocher s'était fait accompagner recueillait les signatures des deux familles; le notaire se trouva près de madame de Solange. Vous avez enfin un nouveau clerc? demanda celle-ci, sans songer

Eh bien! oui, Durocher, dit-il, on m'avait proposé ce mariage, et tout ce que je viens d'apprendre me décide. Vous savez dans quel état le désordre et les procès de ma mère m'ont laissé; il faut qu'une riche alliance rétablisse ma fortune et me permette de prendre une maison digne de mon rang. Quant

M. Durocher dut recourir

En effet, le sacristain alla trouver le Père Durocher et lui dit: «Voici ce que le Vieux muet a déposé dans la tasse par erreurLe Père Durocher prit la médaille sur laquelle il lut ces mots: A Jean-Charles Lormier de Sainte-R..., P. Q. l'un des héros de Châteauguay. Témoignage d'admiration. 1813.

"Les mortels sont égaux," etc. Dans notre siècle, il faut de la philosophie, mon cher Durocher. La dot de la petite me servira d'ailleurs

Un cri déchirant et étouffé interrompit maître Durocher; il se détourna étonné et regarda madame de Solange; mais celle-ci avait feint de ne rien entendre: elle ouvrit la porte de la bibliothèque. J'attendrai que vous ayez remplacé ce jeune homme, dit-elle avec un calme souriant. Au revoir, maître, et portez-vous bien. Le notaire sortit.

Oui, ma nièce, je m'emporte; mais j'ai raison! Tout me donne raison, le passé et le présent, j'en suis sûr... l'avenir, j'en ai peur! Le passé, disais-je... Tenez, monsieur de Camors, je ne suis pas, croyez-le bien, un admirateur étroit du passé: je suis légitimiste par mes affections, mais franchement libéral par mes principes... tu le sais, toi, Durocher?... Mais enfin autrefois il y avait, entre le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, un grand pays qui vivait, qui pensait, qui agissait, non seulement par sa capitale, mais par lui-même... Il avait une tête sans doute, mais il avait aussi un cœur, des muscles, des nerfs, des veines, et du sang dans ces veines, et la tête n'y perdait rien! Il y avait une France, monsieur! La province avait une existence, subordonnée sans doute, mais réelle, active, indépendante. Chaque gouvernement, chaque intendance, chaque centre parlementaire était un vif foyer intellectuel!... Les grandes institutions provinciales, les libertés locales exerçaient partout les esprits, trempaient les caractères et formaient les hommes... Et écoute bien cela, Durocher! Si la France d'autrefois eût été centralisée comme celle d'aujourd'hui, jamais la chère révolution ne se serait faite, entends-tu, jamais car il n'y aurait pas eu d'hommes pour la faire... D'où sortait, je te le demande, cette prodigieuse élite d'intelligences tout armées et de cœurs héroïques que le grand mouvement social de 89 mit tout

N'importe, Durocher, reprit le comte; il faut que vous fassiez diligence; je veux finir cette affaire, maître; je n'ai pas besoin de vous recommander la discrétion. Monsieur le comte ne soupçonne point mon intelligence et il connaît mon zèle. Fort bien. Vous serez content de moi.

Elle ouvrit des yeux étonnés, et aussitôt, s'adressant au jeune homme agenouillé devant elle: Comment vont-ils, monsieur? Il ne savait comment lui dire que, depuis une heure, il n'avait eu de pensée que pour elle. M. Durocher, apparaissant tout