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Doulx souvenir, chierement je vous pry, Escrivez tost ceste balade cy; De par mon cueur la feray presenter A ma Dame, ma seule desirance, A qui pieca je le voulu donner Tres humblement, de toute ma puissance.

En ce chastel y a trois tours, Dont l'une se nomme Fiance D'avoir briefment loyal secours, Et la seconde Souvenance, La tierce Ferme desirance. Ainsi le chastel est si fort Que nul n'y peut faire grevance; Je le tendray jusqu'

Patron vous fais de ma galée Toute chargée de pensée, Confort, en qui j'ay ma fiance, Droit ou pais de Desirance, Briefment puissiez faire arrivée; Affin que, par vous, soit gardée De la tempeste fortunée Qui vient du vent de Desplaisance. Patron, etc. Au port de Bonne destinée Deschargez tost, sans demourée, La marchandise d'Esperance; Et m'aportez quelque finance, Pour paier ma joye empruntée.

Dieu nous doint paix, car c'est ma desirance, Adonc seray en l'eaue de liesse Tost refreschi, et au souleil de France Bien nectié du moisy de tristesse; J'actens bon temps, endurant en humblesse, Car j'ay espoir que Dieu ma guerison Ordonnera; pour ce, m'a sa haultesse Mis pour meurir ou feurre de prison.

Esbatement n'est sans risée, Souspir sans chose regretée, Souhait sans ardant desirance, Doubte sans muer contenance, C'est chose de vray esprouvée. Oncques feu, etc. Et de cela, quoy? En ce temps nouveau, Soit ou laid, ou beau, Il m'en chault bien poy; Je demourray quoy En ma vieille peau. Et de cela, etc. Plusieurs, comme voy, Ont des pois au veau; Je mectray mon seau Qu'ainsi je le croy.

A l'autre, etc. Souvent, etc. Oncques puis Que failli ma desirance, De plaisance Mon cueur et moy, sommes vuys. A l'autre, etc. Vendez autre part vostre dueil, Quant est

Saint suis de corde de souffrance, Soubz haire d'aigre desirance, Plus qu'en mon Dieu ne me congnois. Pour amours, etc. Je suis entré, etc. Soubrement vis de ma plaisance, Et june ce que desir pense, Mandiant par tout je vois, Je veille

Puisqu'ainsi est que vous alez en France, Duc de Bourbon, mon compaignon tres chier, Ou Dieu vous doint, selon la desirance Que tous avons, bien povoir besongner; Mon fait vous vueil descouvrir et chargier Du tout en tout, en sens et en folie; Trouver ne puis nul meilleur messagier, Il ne faut ja que plus je vous en die.

Vous estes tous temps mal pensant, Et plain de faulse soupecon; Ce vous vient de mauvais talant Nourry en couraige felon; Quel mal ou ennuy vous fait on? Se par amours on veult amer, Pour plus aise le temps passer En lyee joyeuse plaisance; C'est gracieuse desirance. Pour ce, faulx, vilain, orgueilleux, Changiez voz vouloirs oultragieux, Ou je vous feray guerre telle Que, sans faillir, vous trouverez Qu'elle vauldra pis que mortelle, S'