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Mis à jour: 5 mai 2025


Il y avait en Belgique plusieurs partis: le premier, celui de la domination autrichienne, n'existait que dans les armées impériales chassées par Dumouriez; le second, composé de toute la nation, nobles, prêtres, magistrats, peuple, repoussait unanimement le joug étranger, et voulait l'indépendance de la nation belge; mais celui-ci se sous-divisait en deux autres: les prêtres et privilégiés voulaient conserver les anciens états, les anciennes institutions, les démarcations de classe et de province, tout enfin, excepté la domination autrichienne, et ils avaient pour eux une partie de la population, encore très superstitieuse et très attachée au clergé; enfin les démagogues ou jacobins belges voulaient une révolution complète et la souveraineté du peuple. Ceux-ci demandaient le niveau français et l'égalité absolue. Ainsi chacun adoptait de la révolution ce qui lui convenait; les privilégiés n'y cherchaient que leur ancien état, les plébéiens voulaient la démagogie et le règne de la multitude. Entre les divers partis, on conçoit que Dumouriez, par ses goûts, devait garder un milieu. Repoussant l'Autriche qu'il combattait avec ses soldats, condamnant les prétentions exclusives des privilégiés, il ne voulait cependant pas transporter

A toutes ces dispositions, la convention en ajouta de non moins importantes, en décidant que les assemblées des sections n'auraient plus lieu qu'une fois par décade, tous les jours de décadi, et que les citoyens présens cesseraient d'avoir quarante sous par séance. C'était resserrer la démagogie dans des limites moins étendues, en rendant plus rares les assemblées populaires, et surtout en ne payant plus les basses classes pour y assister. C'était couper ainsi un abus qui était devenu excessif

A côté de cette petite faction s'élevaient des éléments de démagogie encouragés par une singulière imprudence. Longtemps la police inquisitoriale s'était employée pour supprimer toute manifestation qui pût inoculer les germes révolutionnaires. Mais

N'oublions pas non plus que c'était de son frère que Marie-Antoinette attendait le secours qui, suivant elle, devait sauver sa famille et la France, et, redisons avec M. Cuvillier-Fleury: «Le patriotisme l'accusait; la démagogie l'a condamnée; l'humanité l'absout .» [Note 457: Cuvillier-Fleury,

Les passions anarchiques grondent toujours dans les bas-fonds de la démagogie. Je ne veux pas étaler cette plaie, en exagérer l'horreur; mais j'ai le devoir d'en rappeler l'existence, afin de mettre Votre Majesté en garde contre les entraînements généreux de son coeur. On a pu espérer un instant que l'énergie du souverain et la volonté solennelle du pays avaient refoulé pour toujours dans le néant les époques abominables de perversion publique. Les événements on prouvé la douloureuse erreur l'on était. Je vous en supplie, au nom de la nation, sire, ne retirez pas votre puissante main. Le danger n'est pas dans les prérogatives excessives du pouvoir, mais dans l'absence des lois répressives. Si vous retiriez votre main, vous verriez bouillonner la lie de la populace, vous vous trouveriez tout de suite débordé par les exigences révolutionnaires, et vos serviteurs les plus énergiques ne sauraient bientôt plus comment vous défendre.... Je me permets d'insister, tant les catastrophes du lendemain seraient terrifiantes. La liberté sans entraves est impossible dans un pays il existe une faction obstinée

Ces trois amis s'entendaient admirablement dans une opposition commune au gouvernement du jour; les deux plus âgés, cependant, détestaient bien davantage la démagogie sanguinaire de 1793,

Voltaire, Comment. sur l'Esprit des lois, IV. Si la différence que Montesquieu signale entre la monarchie et le despotisme n'est pas essentielle, si la monarchie ne gouverne pas nécessairement selon des lois fixes, et si le despotisme n'est pas nécessairement privé de toutes lois, il s'ensuit que le despotisme n'est qu'une forme abusive de la monarchie, comme la démagogie est une forme abusive de la démocratie, et l'oligarchie de l'aristocratie. Nous revenons donc

En Suède, durant la même période, le gouvernement était loin de prendre au sérieux la candidature du maréchal, bien que celle-ci commençât de faire son chemin dans les rangs inférieurs du peuple et de l'armée; il n'en brûlait pas moins de s'entendre désigner, parmi les autres concurrents, le préféré de l'Empereur, et son impatience s'accroissait sous le coup de plus pressantes alarmes. À Stockholm, les instincts de désordre et d'anarchie qui couvaient dans la populace venaient de faire explosion. Le 20 juin, le corps du prince royal avait été ramené dans la capitale. Pendant le passage du convoi, le comte de Fersen, grand maréchal du royaume, sur qui se concentraient d'iniques soupçons, avait été arraché du cortège et massacré par une bande de forcenés; c'était la démagogie qui entrait en scène, avec son accompagnement de violences et d'attentats. Terrifiés par ce spectacle, Charles XIII et son conseil se tournaient plus anxieusement vers Napoléon, cherchaient en lui le dieu sauveur, celui qui d'un mot pouvait apaiser les passions soulevées, réunir sur un nom quelconque les opinions éparses et refaire l'unité morale de la nation. Dans leur angoisse, ils s'adressaient au seul Français qu'ils eussent devant eux, c'est-

Les monarchistes, on le sait bien, n'eurent jamais de patrie, pas plus que leurs princes; ainsi voit-on ceux-ci, dès que la France est abattue, accourir sans pudeur, chacals affamés, sur cette proie. Le premier souci des faux républicains du 4 Septembre n'est pas l'ennemi national, c'est la démocratie populaire. Après tout, Guillaume est un roi; entre rois et conservateurs on s'arrange toujours; le pis est de payer, et c'est le peuple que cela regarde! Mais la démagogie! mais le socialisme! grands dieux! Avoir le peuple pour maître au lieu de le gouverner! Se voir disputer cette oisiveté dorée, qu'on a conquise, au prix, déj

Cependant ce n'était pas en un jour que l'autorité d'un seul pouvait remplacer cette démagogie, tout le monde, alternativement opprimé ou oppresseur, avait joui un instant de la toute-puissance. Il fallait ménager les apparences, et, pour amener au pouvoir absolu la France fatiguée, la faire passer par la transition d'un gouvernement glorieux, réparateur et demi-républicain. Il fallait, en un mot, le Consulat, avant d'aboutir

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