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Mis à jour: 1 juin 2025
C'est ce que nos pères appelaient «l'école de l'adversité». Coignet n'en connut pas d'autre, et il en sortit l'homme fortement trempé que nous allons connaître. 22 septembre 1882. LOR
J'ai dit en commençant que Coignet personnifiait le soldat de l'Empire, comme Fricasse personnifiait le soldat de la République. L'un a combattu en effet pour une idée, comme l'autre s'est battu pour un homme. Tous deux ont eu la même foi, tous deux ont souffert avec le même courage, ont montré au plus haut degré la volonté de bien faire et le sentiment du devoir, ce sentiment qui distinguera toujours l'homme d'élite,
Parlerons-nous de ces grenadiers se tuant de désespoir dans les fondrières de Pologne où les moins vigoureux restent cloués sur place? Coignet prend chaque jambe
Cette poudre, cet impondérable, ce nuage, cette fumée, ce sont les peintures de Coignet, de Vauchelet, de Landelle; ce sont les sculptures de Jean Goujon; c'est de la pierre et du marbre qui s'envolent! C'est l'âme même de ce monument dont la flamme a fait un squelette.
Fricasse est relativement instruit, et j'ai dit combien grande était l'ignorance de Coignet. Fricasse a une élévation morale réelle. Coignet n'a que des impressions et ne les raisonne pas. C'est un honnête homme, et il n'aime pas les gendarmes ; il n'aime pas non plus les baiseurs de crucifix, comme il les appelle , mais cela ne l'empêche pas d'avoir envie de pleurer avec son curé lorsque celui-ci présente la croix de l'église
Mon brave capitaine Merle passe derrière le deuxième bataillon, et le capitaine lui dit: «J'ai un de vos grenadiers, il a reçu un fameux coup de sabre. Où est-il? faites-le sortir que je le voie? Ah! c'est vous, Coignet? Oui, mon capitaine. Je vous croyais au rang des morts, je vous avais vu tomber dans le fossé. Ils m'ont donné un fameux coup de sabre; tenez, voyez! ils m'ont coupé ma queue. Allons! tâtez dans mon sac, prenez mon sauve-la-vie et vous boirez un coup de rhum pour vous remettre; ce soir, si nous y sommes, je viendrai vous chercher. Me voil
Fait par moi. Les premiers éditeurs de Coignet ont suivi moins littéralement que nous le manuscrit original: ils l'ont aussi abrégé davantage, ce qui explique pourquoi notre édition peut être considérée comme plus complète. Si on la compare
Alors la conversation s'engage: «Tu es de bien loin d'ici? me dit-il. Je suis du Morvan. C'est donc bien loin le Morvan? Oh! non, cinq lieues. M. Coignet connaît mon pays. Il y a dans les environs de chez nous un village qui s'appelle le village des Coignet. Ah! ce vilain homme a perdu ses quatre enfants; nous avons pleuré, nous deux mon frère, de si bons camarades ! Nous étions toujours ensemble; ils ont perdu leur mère bien jeunes; ils eurent le malheur d'avoir une belle-mère qui les battait tous les jours. Ils venaient chez nous, et nous leur donnions du pain, car ils jeûnaient et pleuraient, ça nous faisait de la peine. Nous prenions du pain dans nos poches, et nous le leur portions pour le partager
Avec les Cahiers du capitaine Coignet, qui peuvent passer pour un chef-d'œuvre du genre familier, nous tenons le type du soldat du premier Empire, car chez lui le grade ne modifia point l'homme; il resta sous l'épaulette un vrai sergent de grenadiers.
Le caporal voit ces bouteilles et dit: «Qui a fait venir ce vin? C'est Coignet qui mourait de faim. Je lui ai donné son souper de suite, car le lieutenant est venu le chercher, ils sont partis bras dessus, bras dessous, et il a dit de boire
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