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Il mourut, octogénaire, le 15 avril 1867, deux années après le légendaire Coignet, qui alla jusqu'
«Je me nomme Jean-Roch Coignet, né
La dernière partie des souvenirs de Coignet nous initie, parfois un peu longuement, aux petites misères de la vie de l'officier en demi-solde, espionné, ombrageux et colère. La mise en surveillance, les dénonciations, la présence forcée
Il a soin de régler lui-même les petites querelles de son état-major, après confrontation des parties . Si un beau coup de sabre est donné devant lui, il en fera son compliment nuancé parfois de petites taquineries{368-397}. Et cela sur un ton familier qui honore, avec des tutoiements qui enorgueillissent. Qui voudra se rendre compte du prestige exercé, devra se reporter aux renvois que nous avons multipliés pour mieux appuyer nos affirmations; ils en disent long sur l'ascendant de l'homme et sur les soins infinis qu'il prenait pour le maintenir. Ascendant si complet qu'il pouvait sacrifier de parti pris ses officiers, et s'étonner librement devant eux de voir que la mort n'en eût pas voulu . «Il eut beau faire, dit Coignet, je rentrais toujours et j'étais payé d'un regard gracieux, qu'il savait jeter
Mais si notre Coignet est un pauvre logicien, il a pour lui le charme de ses récits. J'en connais peu de plus attachants dans leur simplicité. Les dialogues qui animent
Alors on appela: «Jean-Roch Coignet!» J'étais sur le deuxième gradin; je passai devant mes camarades, j'arrivai au parterre et au pied du trône. L
Sur la fin de sa vie, Coignet était resté l'habitué d'un café très fréquenté par les voyageurs de commerce que divertissaient ses récits d'aventures. Cette clientèle, sans cesse renouvelée, avait suffi
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