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En une seconde, le pays et le ciel disparurent derrière les masques ennemis, leurs narines frémissantes, leurs bouches tordues pour hurler en allemand, la forêt des lances droites qui renforcèrent le passage des lances couchées, qui traversèrent les groupes du peloton, les cris, les ruades, les estocades, les commandements clamés par le vieux Pied-de-Jacinthe, droit sur l'étrier. Bernard les répétait de toute sa force, inconscient. «Dragons, taillez les lances! Dragons, sabrez les lances! À toi, Cahujac, derrière! Crève le cheval, Pitouët! Le cheval!... Dragons, sabrez les lances. Dragons, sabrez

Cette impression est différente, sur des sujets quelquefois semblables, de celle qui se dégage de la Légende des Siècles. Victor Hugo écrit l'histoire, non seulement pittoresque, mais morale de l'humanité. Il déroule cette histoire en une série de petites épopées lyriques, avec des surprises, des coups de théâtre, des explosions d'amour ou d'indignation, des vers immenses faits pour être clamés sur quelque promontoire, par un grand vent, dans les crépuscules. Victor Hugo cherche des drames et montre le progrès de l'idée de justice, M. Leconte de Lisle ne voit que des spectacles étranges et saisissants, qu'il reproduit avec une science consommée, sans que son émotion intervienne. On le lui a beaucoup reproché. Assurément, chaque lecteur est juge du plaisir qu'il prend, et je crains que M. Leconte de Lisle ne soit jamais populaire; mais on ne peut nier que les sociétés primitives, l'Inde, la Grèce, le monde celtique et celui du moyen âge ne revivent dans les grandes pages du poète avec leurs mœurs et leur pensée religieuse. Il n'est pas impossible de s'intéresser

À des moments, le son évoquait celui des fifres, et le capitaine se rappelait soudain ce même cri aigu dominant la canonnade, les ordres clamés, les galops, le retentissement des prolonges; ce même cri aigu des fifres

Biaus compains, que vous ne savés, 8309 Qui tant sofferte ne l'avés. Si vous devés en moi fier, Car gel' di por vous chastier: Moult a benéurée vie Cil qui par autri se chastie . Vaillans hons suel estre clamés , Et de tous compaignons amés, Et despendoie liement En tous leus plus que largement, Tant cum fui riches hons tenus: Or sui si povres devenus Par les despens Fole-Largesce, Qui m'a mis en ceste destresce, Que ge n'ai fors

De cecy parfaire pensoit Je sçay bien que l'ung l'autre aymés Voire d'une amour souveraine Vous estes tous deux enflammés Et amy l'ung l'autre clamés C'est une chose bien certaine Flamme d'amour blesse et fait peine Et plus croist tant plus on la celle Seullement la moindre estincelle Abraseur le cueur d'amoureux Ayés donc pitié de vous deux Pardonnés vous et que amour vraye Vous puisse joindre pour le mieulx Ensemble ainsi que je vouldroie