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Six mois après, Mme de Cémiane revint chez elle après une absence de six années; son premier soin fut d'aller voir sa nièce et de lui mener Bernard et Gabrielle; les deux cousines ne se reconnurent pas, tant elles étaient métamorphosées; Gabrielle était aussi grande que Christine, mais brune, avec des couleurs très prononcées, des yeux noirs et vifs, les traits délicats; c'était une fort jolie personne.

Ces querelles fréquentes, bien loin d'éloigner Adolphe de Christine, la lui rendirent au contraire plus agréable; il vint de plus en plus chez Mme de Cémiane, s'occupa de plus en plus de Christine, qui restait froide et indifférente. Enfin un jour il pria Mme de Cémiane de lui accorder un entretien particulier, et, après quelques phrases polies, il lui demanda la main de Christine.

Ils se dirigèrent tous vers la pelouse se trouvait Maurice avec son père, toujours morne et accablé, et MM. des Ormes et de Cémiane. Maurice avait retrouvé sa connaissance et la parole; il se plaignait de ses brûlures, de vives douleurs dans les jambes, dans les reins; il ne pouvait faire un mouvement sans gémir. Mme de Sibran s'agenouilla près de lui sans parler; ses larmes tombèrent amères et abondantes sur le visage de son fils noirci par la fumée, et qui exprimait une souffrance aiguë. Elle déposa un baiser sur son front, puis resta immobile et silencieuse. Elle demanda

Christine, qui n'avait pas autant d'embarras de toilette que sa mère, fut prête de bonne heure et vit arriver, peu d'instants après, son oncle et sa tante de Cémiane avec Bernard et Gabrielle, puis M. de Nancé avec François et Paolo, puis les Sibran et les Guilbert.

Mme de Cémiane était embarrassée pour faire finir Christine sans que M. de Nancé s'en aperçût: Gabrielle commençait aussi

M. et Mme de Cémiane consentirent

Mon père a pu croire que je ferais un sacrifice en devenant sa fille? C'est mal cela; et je vais le gronder aujourd'hui même. En sortant de chez Isabelle, Christine alla chez sa tante. Chère tante, dit-elle en l'embrassant, voyez le bonheur que Dieu m'envoie; lisez cette lettre de M. de Nancé. Mme de Cémiane lut et sourit. MADAME DE C

Tâche de venir aussi, François; noua nous rencontrerons tous en face du moulin de mon oncle de Cémiane. Non, Christine; il faut que je travaille; je passe deux heures chez M. le curé avec Bernard, et je reviens

Christine trouvait dans l'amitié de Gabrielle et de Bernard et dans l'affection compatissante de M. et Mme de Cémiane, un grand adoucissement

Au bout de quinze jours, il annonça que tout était en règle, que le contrat de mariage pouvait se signer le surlendemain, et le mariage avoir lieu le jour d'après. On fit des préparatifs de soirée chez Mme de Cémiane pour le contrat, auquel on engagea tout le voisinage. Paolo prépara des surprises de chant, des vers composés pour Christine, des bouquets, etc. Le jour du mariage, on devait dîner chez M. de Nancé, mais il demanda