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Mis à jour: 23 juin 2025
On ne peut pas dire, quand on parle d'une oeuvre consacrée telle que Lucrèce Borgia: le drame a eu un immense succès; mais je dirai: vous avez eu un magnifique triomphe. Vos amis du Rappel, qui sont mes amis, me demandent si je veux être la première
Je me rappelle dans quelles conditions et dans quelles circonstances Lucrèce Borgia fut en quelque sorte improvisée, au commencement de 1833.
Et s'inclinant avec une grâce altière, non sans laisser entrevoir la longueur démesurée de sa rapière: Madame, dit-il, l'illustre nom de Borgia m'est garant qu'en fait d'arts et de lettres vous pourriez être notre éducatrice. Cela dit, madame, je me déclare
Impénétrabilité de ses desseins. Prestige qu'elle donne au Prince. Mot sur Borgia et Alexandre VI. Moyens de prévenir la coalition des puissances étrangères trompées tour
N'oublions pas non plus qu'il fut un patriote, et que dans son admiration pour César Borgia il entre plus de patriotisme que de dépravation. Machiavel sentait pour l'Italie le besoin de la force nationalisée; cette force qui lui a toujours manqué,
De longtemps on ne verra une pareille Agrippine, une semblable Clytemnestre; ni Lucrèce Borgia, ni Marie Tudor ne trouveront une interprète de cette force. Le souvenir de Mlle George se mêlera toujours
Cette fatalité sanglante a fait tant d'impression sur l'imagination de Hugo qu'il a transporté la situation dans son roman de Notre-Dame de Paris, où la Sachette fait tuer sa fille Esméralda, et dans Lucrèce Borgia, où Gennaro est perdu par la volonté maternelle: de même dans le Roi s'amuse, Triboulet, ce père qui n'aime au monde qu'un seul être, sa fille Blanche, paiera de tout son or le coup d'épée qui la tuera.
Je crois comprendre l'ironie qui se cache sous vos paroles. Le grand publiciste français me jugerait-il donc comme la foule qui ne connaît de moi que mon nom et un aveugle préjugé? Ce livre m'a fait une renommée fatale, je le sais: il m'a rendu responsable de toutes les tyrannies; il m'a attiré la malédiction des peuples qui ont personnifié en moi leur haine pour le despotisme; il a empoisonné mes derniers jours, et la réprobation de la postérité semble m'avoir suivi jusqu'ici. Qu'ai-je fait pourtant? Pendant quinze ans j'ai servi ma patrie qui était une République; j'ai conspiré pour son indépendance, et je l'ai défendue sans relâche contre Louis XII, contre les Espagnols, contre Jules II, contre Borgia lui-même qui, sans moi, l'eût étouffée. Je l'ai protégée contre les intrigues sanglantes qui se croisaient dans tous les sens autour d'elle, combattant par la diplomatie comme un autre eût combattu par l'épée; traitant, négociant, nouant ou rompant les fils suivant les intérêts de la République, qui se trouvait alors écrasée entre les grandes puissances, et que la guerre ballottait comme un esquif. Et ce n'était pas un gouvernement oppresseur ou autocratique que nous soutenions
Le vieux Borgia en effet, en dépit de ses soixante-dix ans, plein de santé et de force, semblait le descendant de son fauve héraldique, le Taureau pourpre, dieu du soleil, de la gaieté, de la volupté et de la fécondité.
Si Ruy Blas est par excellence le drame heureux et brillant, l'idée de Lucrèce Borgia est plus pathétique, plus saisissante et plus profondément humaine. Ce que j'admire surtout, c'est la simplicité hardie qui sur les robustes assises de trois situations capitales a bâti ce grand drame. Le théâtre antique procédait avec cette largeur calme et forte.
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