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Mis à jour: 30 avril 2025
C'était un soir d'automne, dans cet immense palais qu'on nomme l'hôtel de Rudelame-Carthagène et qui décore l'une des rues les plus fréquentées du faubourg Saint-Honoré. L'air était tiède et mou. Les dahlias élevaient vers le ciel leurs parfums fades qui se mêlaient aux subtiles senteurs de l'oignon, dont on sarclait un carré, dans mon jardin,
Cependant les habitants d'Alca exerçaient les travaux de la paix. Ceux de la côte septentrionale allaient dans des barques pêcher les poissons et les coquillages. Les laboureurs des Dombes cultivaient l'avoine, le seigle et le froment. Les riches Pingouins de la vallée des Dalles élevaient des animaux domestiques et ceux de la baie des Plongeons cultivaient leurs vergers. Des marchands de Port-Alca faisaient avec l'Armorique le commerce des poissons salés. Et l'or des deux Bretagnes, qui commençait
Ils ont vu au Système monter, descendre les fortunes. Ils se sont vus eux-mêmes, du comptoir, du ruisseau de la rue Quincampoix, sauter d'un bond aux Fermes générales. Des hasards de bassesse souvent les élevaient. L'un naquit d'un soufflet, l'autre d'un coup de pied.
Ces sauvages avaient le teint basané, les pommettes saillantes, le nez fortement épaté, les narines d'une largeur énorme, la chevelure laineuse. Ils ne savaient point cultiver la terre, mais ils élevaient des troupeaux et chassaient les animaux, qu'ils tuaient avec des flèches empoisonnées, et dont ils enlevaient la partie blessée avant de les manger. Leurs huttes, de forme ovale, étaient faites avec des pieux recourbés qu'ils couvraient de nattes ou de peaux. Il leur était impossible de s'y tenir debout, et ils y vivaient accroupis ou couchés. Ils reconnaissaient un être suprême, qu'ils appelaient Gounga Tekquoa (le dieu de tous les dieux), et auquel ils offraient des bestiaux en sacrifice. Ils regardaient la lune comme un Gounga inférieur et admettaient une divinité malfaisante, Kham-ouna, le génie du mal. Ils croyaient que les premiers parents, ayant offensé le grand Dieu, étaient punis dans leur postérité. Ils croyaient aussi, selon Kolben, que ces premiers parents s'appelaient Noh et Hingnoh; qu'ils étaient rentrés en Afrique par une petite lucarne, et avaient enseigné
Mouret défendait leur vertu avec une conviction qui faisait rire Vallagnosc. Alors, Bouthemont intervint, pour sauver son chef. Mon Dieu! il y avait un peu de tout parmi elles, des coquines et de braves filles. Le niveau de leur moralité montait, d'ailleurs. Autrefois, on n'avait guère que les déclassées du commerce, les filles vagues et pauvres tombaient dans les nouveautés; tandis que, maintenant, des familles de la rue de Sèvres, par exemple, élevaient positivement leurs gamines pour le Bon Marché. En somme, quand elles voulaient se bien conduire, elles le pouvaient; car elles n'étaient pas, comme les ouvrières du pavé parisien, obligées de se nourrir et de se loger: elles avaient la table et le lit, leur existence se trouvait assurée, une existence très dure sans doute. Le pis était leur situation neutre, mal déterminée, entre la boutiquière et la dame. Ainsi jetées dans le luxe, souvent sans instruction première, elles formaient une classe
Le maître d'hôtel y fut et les trouva en besogne: les uns élevaient des barrières; les autres rompaient les maisons pour qu'on pût passer de l'une
Elle avait le teint haut en couleur, les cheveux noirs, vernis, une taille épaisse et majestueuse enveloppée d'écharpes flottantes, les mains exsangues très fines d'une vieille race oisive depuis plusieurs siècles, une parole timide et tendre que ravalait sans cesse une sorte de sanglot minime. Des bahuts sculptés au temps de la régence élevaient une série de statues en bois peint, habillées d'étoffes véritables, assemblées par groupes qui, sous globes de verre, jouaient les scènes de la Passion. En manteau de pourpre, Jésus reparaissait au centre de chaque groupe. Les casques et les cuirasses des soldats romains luisaient sous les candélabres d'argent chargés de bougies.
Pendant ce temps, des ouvriers appelés en toute hâte, auxquels les paysans prêtaient le secours de leurs bras, élevaient une estrade dans la chapelle du château. Aux quatre coins de cette estrade, on plaçait quatre brûle-parfums d'argent massif. On tendait les murailles avec des draps noirs. Les armes des Loc-Ronan, voilées d'un crêpe funèbre, y étaient appendues de distance en distance, et ajoutaient
Bientôt cependant les chaleurs excessives, l'air même que l'on respirait, imprégné d'un sable brûlant, que les Sarrasins élevaient avec des machines, et que les vents poussaient sur les chrétiens; sable si fort pulvérisé, qu'il entrait dans le corps avec la respiration, et desséchait les poumons; les mauvaises eaux, les vivres plus mauvais encore, peut-être aussi le chagrin de se voir comme enfermés, infectèrent le camp de fièvres malignes et de dyssenteries: maladies si violentes, qu'en peu de jours l'armée fut prodigieusement diminuée.
À ce moment, comme le constate le procès-verbal, un mouvement d'enthousiasme se manifesta dans toute l'Assemblée. Les cris de «Vive l'Empereur!» retentirent avec la dernière énergie. Un grand nombre de députés élevaient leurs chapeaux, en accentuant cette ovation. La majorité demanda et obtint que cette manifestation presque unanime fût consignée au procès-verbal. Boulay de la Meurthe profita de l'émotion générale pour préciser la question. «Je crois, dit-il, qu'il n'est aucun de nous qui ne professe que Napoléon II est notre empereur; mais, hors de cette enceinte, il en est qui parlent d'une autre manière. Il n'y a pas de doute que des journalistes affectent de considérer le trône comme vacant. Or, je déclare, l'Assemblée serait perdue, la France périrait, si le fait pouvait être mis en doute. Il ne peut pas y avoir de question
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