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Mis à jour: 20 octobre 2025
La bonne Christine avait entendu justifier éloquemment sa façon de penser, et elle sentait que les paroles du conseiller étaient un éloge de sa propre conduite envers ses enfants. Eh bien, Adrien, demanda-t-elle d'un air triomphant, avais-je raison, oui ou non? Ce monsieur en sait plus que Jean Wildenslag, n'est-ce pas?
Mais non, il ne pouvait pas être question de miracle. Godelive? Mais Godelive n'avait pas d'argent, et ses parents étaient dans le plus affreux dénûment. On pouvait lire sur leur visage pâle et sur leurs joues creuses que la faim les rongeait. D'ailleurs, Lina Wildenslag ne cachait pas qu'ils restaient souvent des journées entières sans manger.
Après que ses voisins l'eurent quittée, madame Damhout médita longtemps sur les paroles de Wildenslag. Elle ne savait pas pourquoi l'idée que Godelive irait dans une fabrique l'affligeait. En vérité, elle avait rêvé pour la chère enfant un tout autre avenir, mais son propre fils ne travaillait-il pas dans une fabrique? Ce n'était pourtant pas la même chose: Bavon pouvait devenir contre-maître.
Madame Wildenslag, malgré son ignorance et sa grossièreté, avait un bon cœur et un esprit droit.
Madame Wildenslag entra dans la chambre, suivie de sa fille. Godelive, confuse, tenait la tête baissée comme une condamnée, et n'osait pas lever les yeux. Elle tremblait visiblement et ce n'est que lorsque sa mère la prit par le bras qu'elle s'avança jusqu'au milieu de la chambre.
Le père Wildenslag et ses fils, quoiqu'ils allassent frapper
Allons, allons, Wildenslag, chacun se chausse
Certes, dans d'autres circonstances, la pensée de quitter sa ville natale aurait effrayé et attristé madame Wildenslag; mais aujourd'hui elle se réjouissait de ce voyage comme d'un bonheur inattendu! En effet, elle sortait de l'abîme de la plus profonde misère. D'ailleurs, dès que le travail abonderait
À ces mots, madame Wildenslag sortit. Bavon succombant sous le poids de ses émotions, se laissa tomber sur une chaise et cacha son visage dans ses mains. L'expression de sa physionomie trahissait une lutte intérieure contre des pensées qui le troublaient malgré lui. Cependant, après quelques minutes, il parut avoir triomphé de la révolte secrète d'un sentiment qu'il croyait dompté, car il releva la tête et se dit avec un sourire un peu ironique: Ce sont des songes que la réalité dissipe. Pas de rêves impossibles! Oui, c'est notre devoir de reconnaître et de récompenser ce que la bonne petite Godelive a fait autrefois pour mon père malade. Si nous la laissions dans le malheur, ce serait une cruelle ingratitude; notre devoir est très-simple et facile
Impossible, mes sœurs, répondit madame Wildenslag avec un soupir. Je le voudrais bien aussi, puisque je n'ai qu'un seul enfant qui ait pu aller
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