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, madame, reprit Entragues, l'imagination ne détruit pas la sincérité: elle la vêt de brocatelles et de rubis, lui pose un diadème, mais sous le manteau royal comme sous les haillons, c'est toujours le même corps de femme. Orner la vérité, c'est la respecter. Cela me rappelle ces vieux évangéliaires si chargés d'enluminures que des yeux profanes y cherchent en vain le texte saint.

Statuta ecclesiæ Leodiensis ann. 1287, apud Martenium, tom. 4, Anecdotorum col. 841: Corpus Domini in honesto loco sub altari vet in armariolo sub clave sollicite custodiatur. Armariolus, parvum armarium. Bern. Ordo Cluniac., part.

Et ce geste éperdu qui te vêt de splendeur, Comme une fleur d'amour éclose du martyre, Aux hommes éblouis révèle la Pudeur.

Callimach. Olah. Vit. Pray., Annal. Vet. Hunn. Avar. et Hungar., p. 164. Blond., Hist. Dec., 1, 2. Cf. Hist. civ.

Le printemps jeune et bénévole Qui vêt le jardin de beauté Elucide nos voix et nos paroles Et les trempe dans sa limpidité. La brise et les lèvres des feuilles Babillent et effeuillent En nous les syllabes de leur clarté.

Vêtir. On conjugue mal ce verbe. On ne doit pas dire, je vêtis, tu vêtis, il vêtit, nous vêtissons, vous vêtissez, ils vêtissent; dites, je vêts, tu vêts, il vêt, nous vêtons, vous vêtez, ils vêtent; je vêtois; que je vête; que je vêtisse. Le premier e est ouvert et marqué d'un accent circonflexe, ainsi que dans revêtir qui est son composé.

Certes, la robe en diamants du bel été Ne vêt aucun jardin d'aussi pure clarté; Et c'est la joie unique éclose en nos deux âmes Qui reconnait sa vie en ces bouquets de flammes. Que tes yeux clairs, tes yeux d'été, Me soient, sur terre, Les images de la bonté. Laissons nos âmes embrasées Exalter d'or chaque flamme de nos pensées.

La main rit d'être blanche et rose, et qu'elle éclaire Comme un phare, et qu'elle ait une odeur de sachet; C'est comme si toujours elle s'endimanchait À voir les bagues d'or dont se vêt l'annulaire. Or pendant que la main s'enorgueillit ainsi D'être belle, et de se convaincre qu'elle embaume, Les plis mystérieux s'aggravent dans la paume Et vont commencer d'être un écheveau transi.

Nicol. Antoine, Bibl. Hisp. vet. t. II, p. 263, etc. Les auteurs du Giornale de' Letterati, 1713. Tom. III, p. 293-296. Tirab., t. III, p. 297.

Tournez, tournez! le ciel en velours D'astres en or se vêt lentement. Voici partir l'amante et l'amant. Tournez au son joyeux des tambours. Champ de foire de Saint-Gilles, août 1872. Vers les prés le vent cherche noise Aux girouettes, détail fin Du château de quelque échevin, Rouge de brique et bleu d'ardoise, Vers les prés clairs, les prés sans fin...